REMOBILISATION GÉNÉRALE
DÉFAITS À MASSY, LES CATALANS NE PEUVENT PLUS SE PERMETTRE DE CONNAÎTRE UNE NOUVELLE CONTRE-PERFORMANCE. ALORS QU’UNE DEMI-FINALE À AIMÉ-GIRAL LEUR TEND LES BRAS.
Un avertissement sans frais. Elle aurait pu sérieusement compromettre les plans comptables de l’Usap dans la dernière ligne droite du championnat, mais la défaite des Catalans à Massy, vendredi dernier, doit demeurer comme sérieuse piqûre de rappel pour les leaders du championnat. Mont-deMarsan n’ayant rien trouvé de mieux que de s’incliner sur sa pelouse pour la première fois de la saison deux jours plus tard... Ainsi, sauf nouvelle contre-performance, Aimé-Giral devrait goûter à nouveau aux saveurs d’un match éliminatoire au mois de mai (lire par ailleurs). Mais d’ici là, les sang et or seraient bien inspirés de ne plus retomber dans les mêmes travers qu’en banlieue parisienne. Ainsi aura-t-il fallu cet écueil inattendu face au RCME pour rappeler au favori à l’accession que le chemin menant au Top 14 passe aussi par Jules-Ladoumègue. « On est tous fâchés contre notre prestation à Massy. Nous voulons remettre les choses dans l’ordre, prévenait cette semaine l’entraîneur des avants Perry Freshwater. La défaite de Mont-de-Marsan est certes une bonne chose pour l’équipe au niveau comptable, mais ça n’enlève pas notre contre-performance. Le groupe a revu le match à la vidéo, et il y a eu beaucoup de maladresses. C’est une question de préparation et de concentration. Les phases finales, c’est bien. Mais nous n’y sommes pas encore. Il y a d’autres étapes avant. »
KARL CHATEAU : « IL Y A DE LA COLÈRE »
À trois journées du terme de la phase régulière, le ton s’est étrangement durci dans les travées d’Aimé-Giral cette semaine. Mardi, c’est Patrick Arlettaz qui pestait après ses hommes après un entraînement moyen. « Il y a de la colère, de la frustration et de l’agacement après cette défaite. Mais il faut rebondir, comme l’équipe l’a déjà fait cette saison. Ça n’arrive pas au plus mauvais des moments, ce revers peut-être positif pour ces derniers matchs. Il faut se racheter » ambitionne le troisième ligne Karl Chateau. « Il faudra produire autre chose » conclut, lui, l’arrière Julien Farnoux, de retour après une béquille. S’il n’est plus qu’une question de semaines du côté de Perpignan, les Sang et Or pourraient s’offrir le luxe de connaître à l’avance une partie de leur destin. Et seraient, auquel cas, prêts à monter en puissance.