« Quel bonheur ! »

Centre de Massy

Êtes-vous sorti en mode «Édimbourg» après le succès contre Perpignan ?

On a fait un petit tour rue de la soif, pardi. C’était génial, il y avait toute l’équipe. On vit un truc de dingue. Quel bonheur !

Vous aviez vécu les deux premières montées du club, et ses deux descentes. En quoi cette troisième tentative de maintien, qui a toutes les chances d’être la bonne, se distingue des deux autres ?

Par la continuité du groupe. Cela fait trois ans qu’on bosse ensemble. Des joueurs de Fédérale 1 se sont mis à niveau du Pro D2 dans une progression homogène. On dit parfois pour ne rien dire, que le groupe vit bien. Mais que voulez-vous que je dise de plus du nôtre ? On vit vraiment très bien. On s’éclate.

Le succès contre Perpignan, aussi méritoire qu’il a été, a reposé sur quelques faits de jeu favorables. Sentez-vous l’équipe capable de répondre à un nouveau défi à Montauban ?

Le point positif, quand on enchaîne des matchs contre ces deux équipes, c‘est que la préparation est la même. Leur profil est assez identique. Donc, ce qui a fonctionné stratégiquement contre Perpignan doit fonctionner contre Montauban. Le point négatif, c’est que tu vas jouer à Sapiac. Et là, il faudra être solide. Les coachs ont choisi de composer une équipe avec du sang frais pour répondre au défi physique. Tout est possible.

Vous deviez jouer, mais vous avez été contraint à un forfait, en raison d’une IRM pas tout à fait probante passée mercredi matin. Pas trop dur de rater la fin de saison ?

Quand tu vois le match de Perpignan, comment ne pas regretter de ne pas être sur la feuille ? Ce n’est pas dur, mais c’est frustrant. Et puis à Montauban, je vais peut-être manquer le moment historique de notre maintien officiel. Rien n’est fait. Depuis que Carcassonne s’est relevé je ne sais pas comment, on s’attend à tout. Mais si on gagne à Montauban, ce sera fait. Et si Dax devait perdre à domicile contre Béziers jeudi soir (hier soir, N.D.L.R.), l’équipe aura déjà sablé le champagne la veille du match à l’hôtel. C’est sûr que t’as envie d’être.