Nicolas Vuillemin, la grande ouverture
Nicolas Vuillemin symbolise l’euphorie neversoise. À l’image du troisième essai nivernais qu’il a inscrit à Bayonne lors du retentissant succès du promu sur la pelouse de l’Aviron. « Je n’ai pas eu grand-chose à faire, c’est Lucas Blanc qui a fait tout le boulot », note-t-il, modeste. Mais les observateurs n’ont pas manqué de souligner sa pointe de vitesse alors que le chrono arrivait à son terme ce soir-là.
« Physiquement ça va. Tant que la tête va… », remarque le natif de Longjumeau, passé par Clermont et Oyonnax et avant de poser ses valises en 2014 dans la Nièvre. À 26 ans, ce demi d’ouverture, qui a « toutes les qualités du poste », dixit l’entraîneur des troisquarts Guillaume Jan, se révèle en Pro D2. Même si lui prétend être encore loin de la maturité que chacun lui accorde. « J’ai beaucoup à progresser. Je dois encore plus m’adapter aux situations proposées par le jeu. » Et pour cela, le seul remède réside dans la pratique. « En jouant, le plus possible. » Ce qu’il fait cette saison, formant avec Auvasa Faleali’i, la charnière référence de l’Uson. Absent lors de la venue de Dax au Pré-Fleuri, synonyme du maintien des Jaunets, le demi de mêlée samoan va justement faire sa rentrée à Narbonne. « C’est un plaisir d’évoluer à ses côtés, souligne Nicolas Vuillemin. Il sent les coups, il est un peu magique. » Parfait pour le pendant de la charnière, appelé encore une fois à manier la baguette.