Midi Olympique

Les taulières

- D. N.

Il n’y a pas de grandes équipes sans grandes personnali­tés. Dans ce groupe des « affamées », il y a un sacré noyau de joueuses qui, à l’issue de cette campagne 2018, sont devenues des « mamans », des taulières. Dans la perspectiv­e de la Coupe du monde 2021, Annick Hayraud, Sam Cherouk et Olivier Lièvremont ont de bonnes raisons d’être optimistes. Avec le temps, bien des filles vont se bonifier, à commencer par la Carmausine du Stade toulousain, Gaëlle Hermet qui a montré que ses galons de capitaine n’étaient pas usurpés. À 22 printemps, Agathe Sochat, la talonneur, auteur de trois essais (face à l’Écosse, Italie et le pays de galles), a montré qu’elle était devenue indispensa­ble à ce poste. « Déjà, à Montpellie­r, Agathe est devenue l’héritière de Gaëlle Mignot. En équipe de France, elle reproduit le même schéma », fait remarquer Annick Hayraud.

Les filles du pack ont également eu leur mot à dire dans la quête de cette couronne européenne. Les Lonsoises Lise Arricastre, Patricia Carricabur­u, Audrey Forlani et Céline Ferrer ont vraiment fait don de leurs corps à la maison bleue. La Caennaise et trentenair­e, Julie Duval, s’est avérée un élément clé du groupe. « Sa prestation a été énorme face à l’Angleterre, tous les ballons qu’elle a grattés ont été

déterminan­ts », ajoute Annick Hayraud. Pour éclairer le jeu de ligne, la Rennaise Caroline Drouin a été parfaiteme­nt à l’aise avec le numéro 10 dans le dos. Justement, son essai avant la pause face à l’Angleterre, a sacrément fait pencher la balance dans le gain de cette rencontre. Désormais, pour que ce groupe marque un peu plus l’histoire, souhaitons-lui de remettre ça en 2019 afin de rejoindre les glorieuses de 2004-2005.

Newspapers in French

Newspapers from France