Fraîcheur, avantage Scarlets
Ce quart de finale entre les Scarlets et La Rochelle oppose deux équipes dont les dernières semaines ne se ressemblent pas du tout. Ce quart sera ainsi le septième match consécutif de La Rochelle depuis mi-février quand il s’agit du cinquième pour les Gallois depuis la même date (week-end des 17 et 18 février). Surtout, les champions 2017 de Ligue celte n’en ont que deux dans les jambes de ces trente derniers jours, le double pour les Maritimes, handicapés par ailleurs par des blessures (Qovu, Lacroix, Corbel, Eaton, Jolmes, Jordaan ou Doumayrou). Cette donnée est toutefois à relativiser en raison des onze joueurs des Scarlets (sept titulaires, quatre remplaçants) dont les noms figuraient sur la feuille de match de Galles - France du 17 mars. Reste que les Britanniques ont donc moins joué que les Charentais ces derniers temps. « Les championnats sont différents, on le voit très bien, indiquait cette semaine Alexi Balès. Mais c’était déjà le cas lors des matchs de poule. On ne va pas se cacher derrière une histoire de récupération ou des joueurs qui nous manqueraient. » Avant de souligner tout de même les effets de ces disparités : « Le Top 14 est un championnat très contraignant mais je ne veux pas faire de débat là-dessus. Nous pouvons être désavantagés par rapport à des championnats étrangers où ils ont deux fois moins de match. On va essayer de répondre avec un très bon état d’esprit. » Les Maritimes répondront avec leurs armes mais ils ne les auront pas forcément avec eux à Llanelli. Le mollet de Victor Vito restait fragile en début de semaine, ce qui ne lui permettait pas de s’entraîner normalement. De même, même s’ils jouent, Kevin Gourdon (côtes), Levani Botia (tendon d’Achille) ou Geoffrey Doumayrou (genou) pourront-ils apporter leur rendement habituel ? Pas si sûr. Et l’absence d’un Jone Qovu reste préjudiciable en deuxième ligne, alors que
Jason Eaton est aussi manquant.