Midi Olympique

L’heure des « faucheuses »

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Longtemps connu pour ses seules qualités de plaqueur,Wenceslas Lauret a considérab­lement travaillé ses aptitudes balle en mains dans les Hauts-de-Seine, au point d’incarner aujourd’hui avec Yannick Nyanga, Leone Nakarawa ou Camille Chat l’un des trois meilleurs franchisse­urs du pack francilien. « J’ai voulu changer, expliquait-il il y a peu. On m’avait trop longtemps enfermé dans un profil de gratteur-récupérate­ur. Alors un jour, je me suis dit : « Évolue, concentre-toi, demande le ballon et change un peu de registre. » J’espère y être parvenu. » Jacques Delmas, son premier entraîneur au Biarritz olympique, va plus loin dans l’analyse : « Wenceslas n’a plus grandchose à voir avec le joueur que j’ai connu au BO. Il est devenu un très bon porteur de balles et, surtout, un excellent joueur de touche. En Top 14, quand tu joues le Racing, tu sais qu’il va te casser les bonbons en fond d’alignement. Dans ce secteur de jeu, il est d’ailleurs bien supérieur à Thierry (Dusautoir), son prédécesse­ur chez les Bleus. » Désormais installé au poste de numéro 6 en équipe de France, Lauret retrouvera l’un de ses clones en championna­t, le sous-coté Alexandre Lapandry. Excellent plaqueur, joueur fluide et intelligen­t, le « Tube » s’est imposé dans le 15 majeur clermontoi­s à force de travail et de persévéran­ce. Convié à Marcoussis par Jacques Brunel lors du dernier Tournoi des 6 Nations, il demeura pourtant placardisé à l’heure des feuilles de match, et brûle de prouver ce qu’il vaut dans un match de haut niveau. « Face à leurs gros gabarits, il va falloir plaquer très bas », a-t-il prévenu dans la semaine. Et on peut faire confiance à Lapandry pour aller le premier au sacrifice...

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