LE CALME AVANT...

APRÈS QUELQUES JOURS DE CONGÉS EN DÉBUT DE SEMAINE, LES CASTRAIS ONT REPRIS L’ENTRAÎNEMENT DANS UN CONTEXTE TENDU.

Même plusieurs jours après la raclée reçue à Montpellier en pleine course à la qualification (45-7), les Castrais n’avaient toujours pas digéré la défaite. Mais alors pas du tout. Et tout laissait entendre que les quelques jours de vacances accordés de lundi à jeudi ont dû être moroses. Et douloureux pour le staff : « Le constat est qu’aujourd’hui, nous n’avons plus de point fort. Conquête, touche, jeu… il n’y en a plus, grinçait le manager Christophe Urios, le seul secteur en progrès, c’est la discipline. Mais s’il faut ne plus aller dans les rucks pour ne plus faire de fautes, on ne peut plus jouer au rugby ! Sur toutes les dernières rencontres, nous n’avons pas été prêts. Sur le combat, l’état d’esprit, le jeu… » La défense passoire et les mauls inefficaces vus ces dernières semaines au CO ne peuvent donner que raison au boss du CO. Depuis cinq semaines, on ne reconnaît plus le club castrais. Alors il va falloir agir. Et vite. Car la venue du rival historique toulousain la semaine prochain à Pierre-Fabre sera une vraie finale pour rester dans la course à la qualification…

OLYMPIADES REPORTÉES

Cette semaine, il était prévu que les Castrais se livrent à leurs traditionnelles Olympiades, histoire d’offrir un break dans une saison étouffante et de travailler la cohésion de groupe de façon plus ludique. Mais le CO a d’autres priorités. Les Tarnais ont besoin de retrouver leur rugby. Retrouver leur mordant en défense, retrouver leur état d’esprit : « Aujourd’hui, on est de gentils mecs. On ne gagne pas beaucoup, on se regarde. » L’appel à la révolte est lancé. Sera-t-il entendu ?