Un parfum de phase finale
Nous restons à notre place vous savez, si nous ne nous déplaçons jamais en victimes expiatoires, nous ne sommes pas favoris pour autant. En revanche, Blagnac a le profil idéal d’un candidat au titre. Je n’imagine même pas le parcours de cette équipe s’arrêter avant le dernier carré… »
Un peu comme son illustre frère Thierry lorsqu’il veillait aux destinées des Périgourdins appelés à affronter du « très lourd », Stéphane Labrousse est bien conscient que les cinquante points terrains engrangés depuis septembre ne suffisent pas à ses protégés trélissacois à se présenter à armes égales du côté du Ramier, demain, en fin d’aprèsmidi. Pourtant, le puissant pack ruthénois avait bel et bien été malmené, voici quelque temps de cela. Pourtant, LombezSamatan, qui ne pouvait faire l’impasse quand bien même des rumeurs de sauvetage généralisé sur tapis vert circulent (refonte
de la compétition dès 20182019 oblige), a été surclassé dimanche dernier. Mais rien n’y fait pour le colistier de Sylvain André : « Les prochaines rencontres à intervalle rapproché face à Saint-Sulpice et Bagnères semblent davantage à notre portée. » Reste qu’Éric Escribano se veut pareillement très élogieux au sujet de son adversaire : « Lors du
match aller, Trélissac m’a impressionné par son jeu direct dont la puissance faisait penser à celle de Bègles ou de Grenoble, à l’époque. »
SANS GAJION
De la tortue aux mammouths, il n’y a qu’une page du bestiaire à tourner pour celui qui, il est vrai, en connaît un sacré rayon, et pas que
de bibliothèque. De toute façon, l’ancien pilier de Colomiers sait qu’il faudra être plus performant que la semaine dernière sur les bords du Dadou : « En touche, notamment. » Pour le reste, le mentor des avants du BSCR se veut très satisfait de l’état d’esprit manifesté : « Nous avons respecté Graulhet comme toutes les autres équipes, ce n’est pas la prestation la plus aboutie, mais le travail a
été fait. » Avec un trop-plein au niveau de l’infirmerie qui a amené l’associé de Christophe Deylaud et Romain Fuertès à évoquer « un
hôpital flottant », il est clair que la perte du bonus offensif (quatre essais à un, puis à deux) ne constitue nullement une contreperformance. Coup de projecteur sur Maxime Gaignard, l’ancien Auscitain très apprécié comme le sont tous les Gersois en HauteGaronne. Côté visiteur, Georges (en version française) Gajion, l’international moldave passé par Rovigo, manque à l’appel au même titre que Michel Lajugie et Marc Bocher.