UN CREUSET BOUILLONNANT
À L‘AUBE DE SON QUART DE SIÈCLE, LE SEVEN TROPHY A MONTRÉ UNE RÉELLE ÉLÉVATION DE SON NIVEAU.
Placée cette année sous le parrainage de Brock James succédant à Vincent Etchéto et Thomas Lombard, la 24e édition du Seven Trophy a rendu son verdict et le moins qu’on puisse écrire c’est que la hiérarchie du trophée des Provinces a été singulièrement bouleversée. Car ni le Grand Ouest, ni l’Île-de-France n’ont pu atteindre la finale. Au bout de la compétition poitevine, le Grand Est : Nancy-Grenoble-LyonClermont s’est imposé face à la province Sud-Ouest elle aussi en net progrès. Quant à la sélection Sud (Toulouse) qui revenait après sa victoire en 2014, elle a pu constater que le niveau de la compétition avait sensiblement progressé. Dans cette évolution positive il faut voir le remarquable travail de formation spécifique au 7 réalisé par les profs d’EPS à l’université accompagnés localement par les cadres techniques de la FFR. Cette relation forte entre FFSU et FFR contribue à l’éclosion d’excellentes joueuses. Thomas Darracq et Patrick Ladouce ont pu ainsi superviser sur deux jours des joueuses espoirs qui postulent en France U pour la prochaine Coupe du monde universitaire en juillet prochain en Namibie.
VERS UNE 25e INOUBLIABLE
Cette dynamique de formation est soutenue par un deuxième niveau de pratique qui a réuni cette année huit universités : Poitiers, Clermont, Lyon, Pau, Bordeaux, Angoulême, Limoges et Rennes qui a remporté le titre. Il est permis d’imaginer qu’un certain nombre de filles intégreront une province l’année prochaine. Autour de Jean-Louis Ribot, les organisateurs sont très satisfaits de pouvoir lancer la saison de rugby à 7 féminin sur cet évènement qui se veut toujours dans l’esprit seven, convivial et festif. Les étudiants de la filière Management du Sport de la Faculté Sciences et Sport de Poitiers ont déployé toute leur énergie pour accueillir les participants dans les meilleures conditions. Malheureusement, l’interdiction d’utilisation du terrain d’honneur du stade Rebeilleau a perturbé fortement tout le travail réalisé en amont. Les adaptations de dernière minute ont tenté de minimiser cette frustration festive, mais n’ont pu empêcher un certain nombre de blessures survenues sur les terrains annexes, moins bien préparés pour la spécificité du rugby à 7. D’ores et déjà, la 25e édition est en route pour faire de ce quart de siècle un moment inoubliable pour les étudiants.