Midi Olympique

L’éclosion du petit frère

- L. M.

On connaissai­t les jumeaux Daniel et Jean-Luc Du Preez mais un peu moins Robert. Dans la nuit de l’Eden Park, à Auckland, l’ouvreur a pourtant éclaté aux yeux du grand public. Le numéro 10 des Sharks a réalisé samedi dernier un match d’anthologie face aux Blues avec 38 points à son actif (victoire 63-40). C’est le deuxième plus gros total de points dans une rencontre de Super Rugby depuis Gavin Lawless (passé par Bègles) qui avait, déjà sous le maillot des Sharks, marqué 50 points le 8 mars 1997. Pourtant, le demi d’ouverture sud-africain (quatre apparition­s sous le maillot des moins de 20 ans) aurait pu ne jamais réaliser une telle performanc­e et même pu arrêter le rugby. En 2016, le joueur de 24 ans s’était gravement blessé aux ligaments d’un genou. Suite à sa blessure, la première réaction du « Baby Springbok », qui évoluait à l’époque aux Stormers, fut étonnante. Il regrettait de ne pas pouvoir jouer contre ses frères. Oui, nous avons bien dit contre.

LES DU PREEZ, UN GANG DE REQUINS !

Il faut dire que le rugby est une vraie affaire de famille chez les Du Preez. Le père, Robert du Preez Sr, est entraîneur des Sharks, une équipe dans laquelle évolue ses deux fils cadets, Jean-Luc et Daniel, qui jouent donc sous ordres. En manque de temps de jeu aux Stormers, Robert Jr décide de les rejoindre avant le début de la saison. Depuis, il s’épanouit dans la province sud-africaine avec 83 points marqués en seulement six matchs de championna­t. Après un début de saison difficile, le demi d’ouverture apporte toute sa lecture du jeu et son efficacité au pied pour permettre aux Sharks de remonter la pente. S’il continue sur sa lancée, il risque de taper à la porte de la sélection sud-africaine…

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