FINIR EN FANFARE
LES MASSICOIS ONT OBTENU LEUR MAINTIEN À LA FORCE DE RENCONTRES TRES FERMÉES À DOMICILE. ILS VEULENT FINIR EN OUVRANT LES VANNES.
Il ne faut pas minimiser l’intérêt sportif de ce dernier match à domicile. Achever le championnat à la treizième place ou à la dixième, cela fait tout de même une petite différence. Cette équipe de Massy pourra gravir ce soir deux ou trois rangs dans le classement en cas de scénario favorable. Mais la véritable attente, maintenant que son maintien a été acquis, maintenant qu’elle ne joue plus le couteau sous la gorge, réside dans sa capacité à réaliser chez elle ce qu’elle est souvent parvenue à faire chez les autres. Équipe la plus prolifique à l’extérieur, elle a construit son parcours de la survie sur un jeu résolument restrictif sur son terrain. Les dernières victoires essentielles remportées contre Perpignan, Nevers ou Angoulême, ont encore fait valoir sa capacité de résistance défensive, et permis à Thomas Girard de grimper sur la plus haute marche du podium du classement des meilleurs buteurs.
ALLUMER UN FEU D’ARTIFICE
Des plaquages, du coeur, une mêlée retrouvée, et des pénalités, voilà en substance ce qui a permis au promu d’obtenir enfin la réussite après ses deux premières relégations immédiates vécues en 2013 et 2015. Allumer un feu d’artifice pour cet ultime rendezvous à domicile, alors que ceux qui partiront tireront leurs dernières cartouches sur le stade Ladoumègue, et contre Biarritz encore, le rendez-vous ne se galvaude pas. Les Massicois ont montré à Montauban qu’ils entendaient finir leur saison de la meilleure des façons. La veille au soir de ce match à Sapiac, une fois consommée chacun dans leur chambre devant leur télé la défaite des Dacquois qui les maintenait, ils s’étaient tous retrouvés dans leur hôtel en caleçon dans un joli moment de communion. Le lendemain, avec une équipe complètement remaniée par rapport à celle vainqueur de Perpignan, leur première mi-temps avait enflammé la cuvette montalbanaise. Massy est capable de grandes choses. Pour Biarritz, pour cette revanche du match aller qui fut superbe, à la fin duquel il avait fallu plier sous les fulgurances de Kylan Hamdaoui, le staff francilien a composé son équipe jugée à ses yeux la plus compétitive, celle qu’il avait l’habitude d’aligner à domicile pour ce destin qu’elle a forgé. Un grand match offensif en prélude à une grande fête, voilà ce qu’elle mérite, et ce qu’elle voudra.