LE BONHEUR EN DEUX POINTS
FACE À DES DACQUOIS DÉJÀ RELÉGUÉS, LES MONTALBANAIS N’ONT PAS D’AUTRE CHOIX QUE DE L’EMPORTER. ILS ONT BESOIN DE DEUX POINTS POUR VALIDER DÉFINITIVEMENT LEUR PRÉSENCE EN DEMI-FINALE.
Montauban est maître de son destin et a toutes les cartes en main pour que sa fin de saison soit belle. Il reste deux matchs et dix points encore en jeu pour mettre Mont-de-Marsan à distance respectable et lui interdire tout espoir de retour. Dans les faits, et sous réserve que les Montois battent l’Usap jeudi soir, il suffira que les Montalbanais prennent au moins deux points pour qu’ils soient assurés de terminer à la deuxième place. L’équation est simple sur le papier, reste à la résoudre sur le pré et pas question pour les Montalbanais de crier victoire trop tôt. Ils savent que l’opposition dacquoise sera de bon niveau et Amédée Domenech le rappelait avec conviction avant la dernière trêve : « Les Dacquois n’ont plus rien à jouer et vont venir se faire plaisir et se montrer dans un stade de Sapiac en fusion. Ce sont des matchs toujours agréables à jouer pour un compétiteur et je suis certain que les Dacquois, qui ont beaucoup
d’honneur, ne galvauderont pas ce match. » Même son de cloche du côté du coprésident, Jean-François Reygasse, qui demande à ses troupes de garder la tête
froide : « Il faut rester serein, ne surtout pas s’enflammer et garder notre ligne de conduite habituelle : prendre les matchs les uns après les autres, tous avec le même sérieux. »
GAGNER POUR GÉRER
Sans faire injure aux Dacquois, les Montalbanais seront les immenses favoris de ce match à Sapiac et ils seraient bien inspirés de tenir leur rang. On n’ose imaginer les dommages collatéraux d’une éventuelle défaite, qui relancerait Montde-Marsan et qui obligerait à aller chercher un exploit lors de la dernière journée en déplacement à Biarritz. In fine, un faux pas dimanche à Sapiac pourrait impacter toute la fin de saison montalbanaise. Aller à Aguilera avec un statut d’équipe déjà qualifiée ou pour y livrer un match à enjeu, la donne n’est pas tout à fait la même et impactera toute la gestion de la fin d’exercice. Si Montauban fait le travail dimanche, on peut imaginer qu’il y aura une planification différente afin d’arriver le jour de la demi-finale dans les meilleures dispositions… Gageons que le précédent carcassonnais aura fait son oeuvre et que les Montalbanais sauront éviter le piège de l’équipe mal classée qui vient, l’air de rien, couper toute une dynamique. (Pour rappel, l’USC avait, le 2 février, lancé son incroyable opération maintien en étant la première équipe à venir gagner à Sapiac, N.D.L.R.).