Gagner pour espérer
Le constat ne relève ni du fatalisme, ni de l’amertume, il reflète juste une réalité : « Nous avons réalisé une belle deuxième partie de championnat, sans jamais rien lâcher, mais à deux journées de la fin de la phase régulière, nous restons toujours sous la menace, avec un total de points qui dans d’autres poules nous mettrait définitivement à l’abri. Notre poule est homogène, tout se jouera au finish. » Benjamin Ollivier, l’entraîneur de La Bièvre-Saint-Geoirs a fait les comptes. Il s’est projeté en envisageant différentes hypothèses, même d’éventuels cas d’égalité avec Montmélian, qui serait favorable aux Savoyards, ou avec Bellegarde, qui serait tranché sur la base du critère de la discipline… pour en arriver à une conclusion : « On regarde ce qui se passe autour de nous et nous n’avons qu’une seule certitude, celle d’avoir devant nous deux matchs pour garder notre place en Fédérale 2. Nous bouclerons le championnat par un déplacement à Villefranche-sur-Saône, qui fait également partie du bas de tableau, mais avant il faudra gagner face à Saint-Savin pour continuer à espérer. »
SAINT-SAVIN PAS À L’ABRI
La défaite concédée ce dimanche sur sa pelouse par l’équipe du Nord-Isère n’a pas forcément rassuré le camp isérois. « On pouvait penser que SaintSavin était dans le ventre mou du championnat, mais avec cette défaite, les écarts se sont resserrés. Mathématiquement SaintSavin n’est pas sauvé et cela rajoutera aux enjeux de notre duel », relève l’entraîneur de La Bièvre-Saint-Geoirs. Pendant que Saint-Savin se retrouvait un peu plus sous pression, après la mise à jour de son calendrier, les joueurs de La Bièvre-Saint-Geoirs ont eu droit à une petite parenthèse « cette semaine sans match nous a permis de retrouver de la fraîcheur physique avant la dernière ligne droite. Cela peut constituer un atout ». Il viendra s’ajouter à la détermination qui tout au long de la saison a porté l’équipe iséroise promue en Fédérale 2 « quelle que soit l’issue du championnat nous aurons tout donné. C’est important pour ne pas avoir de regrets. Nous allons aborder nos deux derniers matchs avec cet état d’esprit. » Une victoire, pour son dernier match devant son public, permettrait à La Bièvre-SaintGeoirs d’entretenir l’espoir, voire de se positionner favorablement en fonction des autres résultats de la journée. Mais ce n’est pas le genre de calcul qui occupe leurs esprits. Benjamin Ollivier et son groupe veulent rester concentrés sur eux-mêmes en sachant qu’ils ont l’avantage de conserver encore la maîtrise de leur destin mais en étant également conscients que tout ne se jouera pas sur cet ultime rendez-vous à domicile, pas encore décisif mais ô combien important.