Midi Olympique

DÉJÀ LA TÊTE À BRIVE

DOMINÉS DANS TOUS LES COMPARTIME­NTS, LES OYOMEN VOULAIENT VITE OUBLIER CE MATCH POUR SE TOURNER VERS LE CHOC CONTRE BRIVE SAMEDI.

- Par Paul STANISLAS

Dès le coup d’envoi, les hommes d’Adrien Buononato n’y sont pas. En encaissant un essai dès la première minute de jeu, les chances de victoire semblaient maigres. La pire défense du Top 14 s’est fait prendre dans l’engagement tout au long de la rencontre ; ce qui faisait pourtant sa force sur les dernières semaines. « Agen nous a dominés en conquête et dans l’intensité. Quand tu es pris là-dessus, il n’y a plus grand-chose à espérer à part quelques fulgurance­s. Mais on ne tenait pas assez le ballon pour cela », déplore le directeur sportif d’Oyonnax. Avec trois essais encaissés à la mi-temps, les Oyonnaxien­s restent miraculeus­ement au contact du SUALG grâce à la maladresse du buteur agenais, McIntyre. Au retour des vestiaires, ils réduisent la marque par un Botica des grands soirs mais cela n’a pas suffi face au combat proposé par Agen.

DEBATY : « IL N’Y A PLUS QUE BRIVE ET NOUS »

À peine sortis des vestiaires à l’issue du match, le message est clair : il faut oublier ce non-match et immédiatem­ent basculer pour se préparer à « gagner la guerre » samedi prochain. Focalisés sur la rencontre du maintien face à Brive, les joueurs de l’USO ont choisi de vite évacuer la défaite à Armandie pour se tourner vers leur finale. La réception de Brive sera sûrement leur dernière chance d’aller chercher la treizième place, synonyme de barrage. « Agen s’est sauvé, Paris s’est sauvé, il n’y a plus que Brive et nous pour se battre », résume l’ancien Clermontoi­s, Vincent Debaty. Un match couperet dans lequel les Oyomens auront l’avantage du terrain et l’occasion de passer devant les Brivistes au classement, comme le souligne Adrien Buononato : « Ce sera une rencontre ultra-importante pour passer devant eux mais aussi pour se donner une balle de match face à Lyon à la maison pendant qu’ils se déplaceron­t au Stade français. »

Une rencontre qui passera par l’envie et le combat, domaines dans lesquels Oyonnax a péché à Armandie. « Il faudra montrer un autre visage samedi prochain face à Brive sinon on va en prendre 50 et c’est fini, on n’en parle plus », ajoute Vincent Debaty. Des Oyomen qui vont devoir régler les lacunes en touche et en mêlée pour espérer une victoire samedi prochain. Faux pas interdit donc face à des Brivistes qui joueront eux aussi leur peau après la défaite à domicile face à Lyon. Il y aura un mort samedi prochain à Charles-Mathon…

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