Midi Olympique

LA FIN DU CAUCHEMAR

C’EST LE DERNIER MATCH DE LA SAISON, L’ULTIME EN PRO D2 AVANT D’ÉVOLUER EN FÉDÉRALE 1. POUR CETTE DER, LES AUDOIS VONT-ILS CONCLURE PAR UNE VICTOIRE ?

- Par Didier NAVARRE

Dimanche, à 16 h 30, le Racing Club NarbonneMé­diterranée aura achevé sa saison et dira au revoir au second niveau profession­nel dont il fut un locataire assidu pendant onze saisons. Les hommes de Benjamin Collet vont ainsi mettre un terme à une saison qui a été un véritable cauchemar sportif. Une saison ponctuée par une bien peu glorieuse dernière place et un faible pécule de 31 points en vingt-neuf rencontres. Une saison que les supporters ont également très mal vécue. Certains hésitent même à se rendre dimanche au Parc des Sports et de l‘Amitié pour ce dernier rendezvous. Fidèle supporter depuis 1982, date de son arrivée dans la sous-préfecture, Alban, qui répond au surnom de « Cassayet » et membre des Tigres cathares, avoue une frustratio­n bien légitime. « Dans une compétitio­n, il faut toujours un dernier. L’an dernier, c’était Bourgoin. Malheureus­ement, cette année, c’est le Racing. Personnell­ement, je reste persuadé que nous avions les moyens de pouvoir prétendre au maintien. Sur le papier, il y avait une bonne équipe. Ce n’est pas par hasard que nous sommes allés gagner à Béziers en octobre avec le bonus offensif. Début janvier, on passe 40 points à Montde Marsan. Deux équipes qui vont disputer les barrages. Sincèremen­t, parmi les supporters, on trouve anormal de perdre à domicile devant Aurillac, prendre 40 points face à Dax, 50 contre Biarritz et 60 face à Béziers. À l’extérieur, on a également pris 50 pions à Carcassonn­e. Il est difficile d’accepter un tel passage à vide. Je ne sais pas si je vais aller au stade dimanche. Cette fin de saison, c’est un calvaire. Je ne pense pas que Bayonne nous fasse le moindre cadeau. Les Basques vont essayer de prendre la septième place à Nevers. »

EN ATTENTE DU PROCHAIN PROJET SPORTIF

Dans les rangs des joueurs, on se refuse à brader cette ultime rencontre face à l’Aviron. « Contrairem­ent aux apparences et aux résultats, on prépare ce match avec sérieux, avoue José Lima (un des rescapés de la demi-finale de 2014 face à Agen). Le groupe vit bien. Dimanche, c’est une équipe qui va se séparer. Des joueurs vont quitter le club. Pour ce dernier match, certains veulent partir sur une note positive. Il faut prouver que notre dernière place n’était pas vraiment méritée. »

Quoi qu’il en soit, une victoire ou une défaite face à Bayonne ne changera rien au destin sportif du RCNM. Mais plus qu’un succès, les joueurs encore sous contrat et les inconditio­nnels supporters attendent au plus vite l’annonce du prochain projet sportif. Le temps passe et l’avenir en Fédérale 1 s’annonce très compliqué.

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