DE CENT ET DE RECORD
LES CATALANS ONT PASSÉ SOIXANTE-TREIZE POINTS À CARCASSONNE. UNE VICTOIRE RECORD QUI PERMET À L’USAP DE FRANCHIR LA BARRE DES 100 ESSAIS INSCRITS EN UNE SAISON. IDÉAL AVANT LA DEMI-FINALE.
Un grand soleil, 25 ° au thermomètre et 11 411 spectateurs en fête… Dans une ambiance de phase finale, Aimé-Giral revêtait son habit de fête. À deux semaines d’un rendez-vous capital sur sa pelouse (contre Mont-de-Marsan ou Béziers), l’Usap avait une ultime mission : s’offrir une dernière victoire pour assurer la place de leader. Malmenés durant une demi-heure, par une équipe de Carcassonne sans complexe, les Catalans ont ensuite déroulé, comme très souvent dans leur jardin.
Dans le même registre que le récital diabolique (66-6) passé à Bayonne en ouverture de la saison, Perpignan a infligé une pareille correction à son voisin audois au terme de la phase régulière. Dix essais, tous transformés, ont permis aux Sang et Or de faire le plein de confiance à deux semaines d’une demifinale attendue. Le staff catalan avait le choix de mettre au diapason son équipe-type, bien lui en a pris avec une telle prestation. « C’est une belle journée » déclarait simplement Patrick Arlettaz au coup de sifflet final. « L’équipe avait un challenge qui était de finir premier. Le second objectif est d’aller au bout maintenant. Il me tarde vraiment d’être dans quinze jours et d’en découdre », a poursuivi l’entraîneur des troisquarts.
LA BLESSURE DE VIVALDA, SEULE OMBRE AU TABLEAU
Les chiffres sont eux aussi sans équivoque : Perpignan a signé sa deuxième plus grosse victoire en championnat dans l’ère professionnelle. Il faut remonter à la saison 2001-2002 pour trouver plus large succès des Catalans (Périgueux, 83-12). Autre symbole du festival perpignanais ce dimanche, la barre des 100 essais inscrits au cours de la phase régulière a été franchie au début de la seconde période. Seuls Lyon ces dernières années (à deux reprises) et l’ASBH (en 2007) ont signé pareille performance offensive. Une chose est sûre, l’Usap est sur son nuage. À Mont-deMarsan ou Béziers de faire redescendre les Catalans désormais. Les deux formations sont justement les deux seules que Perpignan n’a pas battues cette saison.
Autre ombre au tableau pour les Usapistes, la sortie sur civière de Yohan Vivalda. Le deuxième ligne a été touché aux cervicales en fin de match et est très incertain pour le dernier carré. Il ne s’agirait pas, quoi qu’il en soit, du premier obstacle rencontré par les Perpignanais cette saison.