LA VIRÉE ITALIENNE
LES MOINS DE 18 ANS FÉMININES SONT PARTIES EN ITALIE POUR PÂQUES. UNE BIEN BELLE AVENTURE POUR CES JEUNES ET LEURS ACCOMPAGNATEURS.
Dans le monde du rugby toulousain, le club de Montaudran a fait de la formation son cheval de bataille et ce depuis plus de trente ans, sous la houlette de l’ancien numéro 8 du Toulouse AC et ex-célèbre arbitre, feu Christian Garino, qui, rappelons-le, avait dirigé la finale 1982 entre Agen et Bayonne. Dans ce club du quartier du Pont des Demoiselles, il n’y a jamais eu d’équipe senior masculine inscrite en compétition officielle. Les licenciés ont entre 5 et 18 ans. Et, depuis 2014, le rugby se décline aussi au féminin avec la présence d’une équipe cadettes à VII, en entente avec le Toulouse Cheminot Marengo Sport (TCMS). Vendredi soir, les jeunes filles de Montaudran ont pris la direction du nord de l’Italie, très exactement de la Vénétie où le ballon ovale est roi. Pendant six jours, les Toulousaines ont mêlé visites culturelles (Venise, les plages de Jesolo) et rencontres sportives où elles ont croisé le fer avec les formations de Trévise et
Villorba.
RUGBY, ÉCOLE DE LA VIE
Ce périple transalpin de six jours est aussi l’aboutissement de plus d’un an de travail. « L’année 2017 a été en grande partie consacrée à l’organisation de ce voyage. Joueuses, parents et dirigeants se sont vraiment impliqués en organisant des tombolas et en recherchant des sponsors. Nous avons même mis en place un financement participatif. Je ne vous cache que lorsque nous avons pu boucler le budget, nous étions vraiment heureux », déclare avec fierté le responsable de cette section moins de 18 ans, Olivier Chabot.
La finalité de ce voyage n’est pas liée à la réussite sportive. Au sein des responsables, on espère que les vingt-deux jeunes licenciées resteront marquées par cette escapade. « À Montaudran, on fait partager notre passion du rugby. Mais le rugby est pour nous un facteur d’éducation. Le rugby, c’est l’école de la vie. On espère que ce voyage restera un moment inoubliable pour toutes les participantes », conclut Olivier Chabot.