Berbizier part mais réagit
L’AG des actionnaires de l’Aviron bayonnais, qui devrait valider ce vendredi la venue de Yannick Bru et l’arrivée à la présidence de Philippe Tayeb, aura pour conséquence d’acter le départ de l’actuel manager du club, Pierre Berbizier, un an après son arrivée. L’ancien sélectionneur du XV de France a réagi dans les colonnes de Sud-Ouest cette semaine. Et il n’a pas mâché ses mots : « Pour moi, de l’extérieur, Bayonne était le club formateur, avec une richesse au niveau du public. Quand on a enclenché la série de résultats positifs, je pensais que nous avions fait le plus dur et qu’on arriverait à mobiliser tout le monde mais ça a été le feu d’artifice final. J’ai eu l’impression d’être au spectacle de la lutte des ego. L’Aviron passe au second plan. À croire qu’on se complaît dans cette situation. Cela pénalise tout le monde. » Interrogé sur le manque de réussite alors que le club possédait le deuxième budget du championnat, il s’est aussi défendu : « Cela correspond à quoi ? […] À six situations de joker qu’on n’a pas pu honorer. Il faut regarder comment le budget se traduit dans les faits. J’avais cinq Montpelliérains et Toulonnais qui devaient arriver, avec des accords d’Altrad et Boudjellal. Au final, ça ne s’est pas fait. Avec Qera et Suta, je n’aurais pas eu la même équipe. Et le centre de performance devait être construit dans les deux ans. »