SUR LES TRACES DU PÈRE
À 17 ANS, LE FILS DE PETER ÉVOLUE À L’AILE DES BRONCOS DE TOULOUSE. LA SEMAINE DERNIÈRE, IL A FAIT SON PREMIER MATCH EN CHAMPIONSHIP. DÉCOUVERTE D’UN JEUNE TRÈS PROMETTEUR
Samedi dernier, à Batley, lors de la dixième journée du Championship, sur la feuille de match du Toulouse olympique figurait à l’aile de l’attaque un certain, Pierre-Jean Lima. Un patronyme qui renvoie à quelques années en arrière. En 2000, le TO était en reconstruction sportive après une longue traversée du désert. Au sein de cette formation figurait un ailier Peter Lima, un véritable perce muraille venu des Samoa et ancien coéquipier de Tana Umaga avec les juniors kiwis. En mai 2000, Peter Lima et ses potes avaient été sacrés champions de France à Charléty face à Saint-Estève. Peter est aussi l’heureux papa de Pierre-Jean, un espoir de la discipline, un beau bébé d’un mètre quatre-vingt-cinq, pour quatre-vingt-huit kilos qui n’a pas encore fêté ses dix-huit printemps. Il les aura le 13 octobre et passera son Bac ES que l’année prochaine.
Le rugby à XIII, Pierre-Jean est tombé tout petit dans la marmite « J’avais à peine 3 ans, je portais déjà le maillot du TO lorsque mon père jouait. À 5 ans, j’étais impatient d’intégrer l’école de rugby.Tout d’abord, à celle de Jules-Julien puis, en benjamin, j’ai définitivement fait le choix d’évoluer au Toulouse olympique. Et depuis, je n’ai que de bons souvenirs. Je pense à la finale nationale cadets face au XIII catalan, du premier match effectué en Élite 1 face à Lézignan en décembre dernier jusqu’à cette première titularisation avec l’équipe professionnelle face à Batley. Je reconnais que je suis un peu privilégié. »
« JE JOUE EN SUPER LEAGUE… À LA PLAYSTATION »
À 17 ans, on n’est pas forcément sérieux mais de nombreux rêves peuplent la tête du jeune adolescent qui a la particularité d’avoir la double nationalité française et néo-zélandaise. Dans quelques années, il aimerait bien revêtir le maillot bleu et évoluer en Super League. « J’y joue déjà… mais à la Playstation », dit-il avec humour. La Super League, un rêve qui peut devenir réalité. Samedi, à Carcassonne dans le cadre du « magic week-end », il a inscrit un essai capital qui a décidé de la victoire toulousaine face à Palau (32-26). Une réalisation qui a flatté son papa, son premier supporter.