LE CLUB JOUE SON AVENIR
JEUDI, TOUT COMME CEUX DU VOISIN BAYONNAIS, LES ACTUELS DIRIGEANTS DU BIARRITZ OLYMPIQUE VONT DEVOIR RÉPONDRE AUX INTERROGATIONS DE LA DNACG, SOUS PEINE DE SE VOIR SANCTIONNÉS.
Ce jeudi, le Biarritz olympique va jouer une partie de son avenir. Ses dirigeants et son président Benoît Raynaud, sont convoqués devant le conseil supérieur de la DNACG. Le gendarme financier attend des réponses et des garanties financières sous peine de prononcer une relégation financière. Le club basque devrait finir la saison avec un déficit légèrement supérieur à 1,5 million d’euros. Le duo d’actionnaires Gufflet-Ledoux, s’active pour tenter de trouver les fonds nécessaires ainsi que de la trésorerie pour présenter un budget cohérent pour la saison prochaine. « Le problème est qu’il semble y avoir une mésentente entre les actionnaires. Ils vont avoir des délais pour trouver des solutions mais ils ont pris des engagements qu’ils doivent tenir », glissait une source proche de la LNR, qui suit attentivement le dossier. Comme révélé dans notre édition du 16 avril, l’opposition s’organise et prépare une éventuelle reprise autour d’un duo Serge Blanco et Louis-Vincent Gave. Ce dernier est toujours associé avec le duo Ledoux-Gufflet au sein d’ATSI, la société qui détient aujourd’hui 52 % du capital du Biarritz olympique. Une tentative de conciliation entre les deux parties menée par le maire de la ville, Michel Veunac a échoué. Et c’est aussi pour cela que la DNACG attend avec une certaine impatience de voir les actuels patrons du BO. Après leur passage, l’avenir du club devrait s’éclaircir ou s’obscurcir dangereusement.