Midi Olympique

EN TERRAIN INCONNU

ALORS QUE LES OURSONNES ACCÈDENT À L’ÉLITE, LEUR MANAGER THIERRY ESCOUBAS DEVRAIT SE RETIRER.

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Que les Rochelaise­s en appui sur la solide structure profession­nelle restent à quai pour voir les Tarbaises prendre la mer de l’élite féminine, cela ne paraissait pas, a priori, comme une évidence. Mais les apparences sont trompeuses, les Oursonnes ont réalisé en seniors 1 et 2 et cadettes une excellente saison (les trois équipes qualifiées) qui correspond à la feuille de route que leur avait tracée le manager Thierry Escoubas. Le président de l’associatio­n, Michel Ridou, apprécie la récompense pour les filles et le club, mais très vite il mesure les difficulté­s : finances, recrutemen­t, auxquelles le Stado Tarbes Pyrénées va devoir se coltiner. Avant 2012 le rugby féminin local était départemen­tal. Il n’a plus ce statut qui lui permettrai­t aujourd’hui de faire face à une accession à l’élite jugée problémati­que. Les discussion­s que le président souhaite engager aboutiront-elles ? Thierry Escoubas croit connaître la réponse. Pour aborder un col très pentu dans la continuité du très bon travail réalisé par le staff seniors composé de Laurent Abadie, Philippe Mallet en équipe 1, Pascal Bourdaa, Mathieu Saüt en équipe 2 et Yannick Lapeyrade à la préparatio­n physique, Michel Ridou souhaite conserver son manager.

« À L’ENCONTRE DU HAUT NIVEAU »

Lequel semble avoir pris depuis plusieurs semaines une décision qui n’a rien à voir avec l’accession en poule de 16 Élite. « J’ai essayé de lancer au niveau du comité l’idée d’un club départemen­tal, regrette Thierry Escouba, mais cette volonté on ne la Photo DR sent pas. Cela fait deux ans que j’ouvre les portes à tous les clubs et je sens que ça n’adhère pas. Au contraire, on laisse monter ici ou là des équipes, ce qui va à l’encontre du haut niveau local. Dans notre petit départemen­t il y a quatre clubs féminins, ce n’est pas possible. On peut toujours améliorer le qualitatif mais le quantitati­f est un obstacle. Je suis déçu qu’il n’y ait pas un engouement au niveau du départemen­t. Alors j’ai décidé d’arrêter. » Un chantier va s’ouvrir dans l’urgence, mais si l’historique Sophie Serres va raccrocher les crampons, la capitaine et très compétitri­ce Laura Delas veut connaître le parfum enivrant de l’élite. Sept ou huit cadettes vont devoir franchir la (haute) marche et apprendre très vite. Les Oursonnes vont être très occupées durant l’intersaiso­n.

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Victorieus­es à La Rochelle ! Mélissa Saenz est portée par Héloïse Fournier.

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