Orléans, drôle de phase finale

L’équipe d’Orléans a profité de la sanction du retrait de dix points prononcée contre celle d’Epernay pour lui passer devant, et lui prendre son ticket qualificatif en phase finale de fédérale 2. La situation ne manque pas de sel. Cette équipe orléanaise vivait les dernières heures de son duo d’entraîneurs Cohen/Gachon dans un contexte assez pénible. La communication maladroite du président Christian Lavezard auprès des joueurs sur l’éviction de Franck Cohen, et la future reprise en main par l’entraîneur de la réserve, avait isolé le duo toujours en place. C’est ainsi que tous les deux avaient pu assister de loin à une réunion amicale à laquelle ils n’étaient pas invitée, entre les partenaires et la future équipe technique. Ambiance. C’est ainsi aussi qu’à la suite de la défaite subie à domicile contre Epernay, qui devait qualifier Epernay en éliminant Orléans, Franck Cohen s’était ouvert à la presse de son immense amertume sur la façon dont s’achevait son parcours de seize années à Orléans. Il y avait comme de la tension dans l’air. Elle est comme retombée d’un coup. La semaine dernière, avant la dernière journée, la fédération avait appelé le club pour lui signifier la sanction qui serait prise contre Epernay à la fin de la phase préliminaire. Orléans était donc quatrième. Il fallait alors gagner à RisOrangis pour confirmer cette quatrième place qualificative. Les Orléanais l’ont fait, et d’une sacrée manière, avec le bonus offensif. Franck Cohen et Vincent Gachon disposeront donc d’un dernier tour de piste à domicile avec ce seizième de finale, et plus si affinité. Dans dix jours, les Orléanais accueilleront Rennes pour le premier match chez eux, avant d’aller jouer le second chez les Bretons. « Je suis content, a commenté sobrement

Franck Cohen. Je suis content de pouvoir finir sur une bonne note. Je ne demandais pas davantage ». Qualités de dernière minute, les Orléanais ne partiront pas vraiment avec les faveurs des pronostics contre Rennes. Dans leur poule, pendant la phase préliminaire, deux fois battus par Beaune et par Orsay, ils n’avaient pas réussi à titiller le haut du tableau.