La boîte est manuelle
Ce n’estpas tous les jours qu’un entraîneur affronte un club présidé par son père. C’est ce que va vivre Olivier Laurent, coach de Valence d’Agen mais originaire de la Dordogne, face à Trélissac dirigé par ... Pierre Laurent. L’enjeu pour les Valenciens qui ont fini la session de rattrapage avec le capot grand ouvert, rester au quatrième rang et se retrouver pas forcément bien lotis au niveau de la grille de départ de la phase finale : « Remarquez, si nous devons prendre la direction du SudOuest et hériter d’une grosse cylindrée imprégnée de la culture de la phase finale comme Tyrosse ou Oloron, nous n’en ferons pas une maladie non plus », explique Laurent. A Trélissac, on s’enivre à plein poumons du parfum de la belle aventure : « La deuxième place ? Oui, pourquoi pas ? » se demande l’entraîneur Sylvain André. Il est vrai que le succès obtenu sur les bords de l’Adour
aux dépens de Bagnères a marqué les esprits. Les Bigourdans, dans le sillage d’un pack très lourd, avaient de quoi tenir la dragée haute à des Trélissacois qui plus est d’ores et déjà qualifiés.
Et pourtant… « Nous faisons en sorte de déplacer le jeu poursuit l’entraîneur périgourdin. Une analyse qui ne restera pas lettre morte côté valencien. En effet, du fait de l’hécatombe d’indisponibilités qui amoindrissent son rendement (Benamor, Verdy, Van Wyk…), la tête de pont tarn-etgaronnaise ne dégage pas la même impression de solidité que ses homologues trélissacoise ou ruthénoise : « C’est vrai, il y a bien plus équipé que
nous dans cette poule », reconnaît Olivier Laurent avec une lucidité dont beaucoup feraient bien de s’inspirer. De là à envisager que Valence-d’Agen adopte un schéma identique à celui de son vainqueur blagnacais dimanche dernier, il n’y a qu’un pas.
Coup de projecteur sur le prometteur Lucas Hernandez, le gaucher passé par Saint-Médard en Jalles. Dans le camp dordognais, on suivra d’un oeil attentif les progrès d’un autre Lucas. Cousin en l’occurrence, le centre venu de la Plaine des Flandres.