Midi Olympique

BRISTOL SE PRÉPARE

BRISTOL LE FUTUR PROMU NE VEUT PAS FA IRE L’ASCENSEUR COMME EN 2017. LE CLUB DE L’OUEST DE L’ANGLETERRE COMPTE CHANGER DE NOM ET RECRUTER DU LOURD POUR ASSURER LE MAINTIEN, VOIRE PLUS.

- Par Jérôme PRÉVÔT jerome.prevot@midi-olympique.fr

Bristol compte bien s’installer dans l’élite. Le club historique de l’Ouest de l’Angleterre a survolé la deuxième division en gagnant vingt matchs sur vingt et un avant la dernière journée samedi face à Hartpury. Mais bien sûr, les manoeuvres ont commencé pour que ce club, qui a fourni tant d’internatio­naux jusqu’aux années 1980, retrouve une place parmi les cadors du rugby anglais. En 2016-2017, lors de la montée précédente sous l’autorité de Andy Robinson, l’opération avait tourné au fiasco. Le mécène Steve Lansdown a maintenu son soutien en recrutant même le numéro 8 all black Steve Leatua pour jouer à l’échelon inférieur ou l’ouvreur internatio­nal irlandais Ian Madigan (passé par Bordeaux-Bègles) et en choisissan­t Pat Lam comme entraîneur.

HASKELL DEVRAIT ARRIVER

Pour la saison prochaine, on parle de l’arrivée de James Haskell, le troisième ligne internatio­nal (75 capes, passé par le Stade français) qui a prévenu depuis longtemps qu’il quitterait les Wasps. Steve Lansdown a aussi annoncé que le club allait changer de nom. À partir du 1er juin, il s’appellera les Bristol Bears, les Ours de Bristol. C’est censé marquer le début d’une nouvelle ère. Mais entre 2001 et 2005, il s’était appelé les Bristol Shoguns en raisonnanc­e avec un partenaria­t avec Mitsubishi.

Cette décision a surpris dans la mesure où les supporters n’ont pas été consultés. Steve Lansdown a expliqué qu’il voulait conquérir une « audience globale au moment où le rugby profession­nel est en train de conquérir

de nouveaux marchés ». Il espère aussi conquérir un nouveau public afin de remplir Ashton Gate et ses 27 000 places, le stade de football, dont le club a hérité en 2014. « J’en ai marre d’entendre parler du club de Bristol comme d’un géant endormi »,

a ajouté le propriétai­re qui ne peut pas imaginer autre chose qu’un maintien triomphal en 2019. En Premiershi­p, on commence à se demander qui cet ambitieux promu va pousser dehors de l’élite. Évidemment, tous les regards se sont tournés vers Worcester, actuel onzième du Premiershi­p, comme en 2017.

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