Toulouse, tout en gestion
C’est sous un déluge digne des Écritures qu’a débuté ce choc des Stades. Un contexte peu propice aux grandes envolées, qui devait logiquement faire la part belle à l’équipe la mieux organisée en conquête et dans l’occupation du terrain. Laquelle fut toulousaine… Car si un premier essai fut logiquement refusé à Baille dès la 8e après un énorme travail de Kolbe, ce furent bien les HautGaronnais qui s’avérèrent les plus prompts à saisir la moindre opportunité. Ainsi, dès la demi-heure de jeu, les coéquipiers de Florian Fritz parvinrent à créer un break dans le sillage d’une mêlée dominatrice (en partie grâce aux blessures de Kaulashvili et Demotte, qui quittèrent le terrain dans la foulée) et une bonne initiative de Holmes dans le côté fermé, ouvrant la voie de l’essai à Faasalele. Nantis de dix points d’avance à la pause (16-6), les Toulousains ont ainsi patiemment géré leur pécule, en cantonnant intelligemment les Rochelais dans leur moitié de terrain. Et si Vito fit passer un frisson à un quart d’heure du terme, ce sursaut s’avéra insuffisant face à des Toulousains maîtres de l’événement et de leur conquête dans le money-time, assurant la victoire par une pénalité de Ramos à la 80e, avant qu’un raffut du coude de Galan sur le dernier renvoi (synonyme de carton rouge) permette finalement aux Rochelais d’obtenir un bonus défensif mérité.