Midi Olympique

Père néo-zélandais et mère galloise

- J. Fa.

Zack Holmes est né en Australie d’un père néo-zélandais et d’une mère galloise -« Je n’ai plus de famille au pays de Galles mais ma mère en a un peu en Angleterre. J’y suis allé une fois, quand maman a voulu me montrer où elle a grandi » -. Ce qui peut expliquer son attrait pour le rugby : « Mon père a joué près de cinquante matchs pour Waïkato dans les années 80, comme demi de mêlée. J’ai grandi à Perth où mes parents se sont rencontrés et où le rugby n’est pas le sport majeur. Mais quand vous avez un père néo-zélandais, vous vous retrouvez vite avec un ballon ovale entre les mains… » Même s’il s’est essayé au football, au football australien et surtout à l’athlétisme. Jusqu’à obtenir un titre national sur

400 m à l’âge de treize ans. « J’aimais la compétitio­n, cet aspect très individuel des choses. Tu te retrouvais seul avec toi-même, face à tes concurrent­s. » Comme Cheslin Kolbe, il a d’abord brillé sur les pistes. « C’était sur des distances plus longues. Pas question de le défier au sprint ! » Sur le territoire hexagonal depuis bientôt trois ans, Holmes pense-t-il à réclamer le passeport français ? « Je n’y ai même pas réfléchi. Puis je possède le passeport britanniqu­e, donc ça pourrait devenir de plus en plus dur avec le Brexit. » Et l’opportunit­é de porter le maillot des Bleus ? « Je ne crois pas que ce soit possible car je suis internatio­nal à 7 australien. Mais je n’y ai jamais pensé. S’il y avait eu une chance, tu ne peux pas fermer la porte mais ce n’est pas moi qui aurais été y frapper. »

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