Midi Olympique

« Tarbes est prêt »

RECRUTÉ PAR ANTOINE NUNES EN FÉVRIER POUR SUPERVISER LE STAFF TECHNIQUE, L’ANCIEN ENTRAÎNEUR DE PAU EST LE NOUVEL HOMME FORT DU TPR.

- Propos recueillis par G. C.

Vous avez été recruté il y a trois mois pour superviser le travail réalisé auprès de l’équipe. Quel constat aviez-vous établi ? Sur quoi avez-vous agi ?

Ce que j’ai pu observer, je le garde pour moi. Cela reste entre les membres du staff technique. Ce que j’ai voulu apporter, ce sont mes conviction­s et ma méthode de travail.

Que vous qualifieri­ez de quelle façon ?

La rigueur est la notion qui caractéris­e le mieux mon approche. J’ai essayé d’apporter un juste équilibre entre le volume et la qualité du travail. Sur le contenu, j’ai précisé la justesse des comporteme­nts que nous devions adopter pour accélérer le processus d’appropriat­ion du jeu.

Quel type de comporteme­nt ?

Nous devions nous montrer plus précis dans la gestuelle des collisions pour nous permettre d’augmenter notre tempo. J’ai précisé aussi le rôle des joueurs selon les situations de jeu. Nous avons posé un cadre identifiab­le, de façon à ce que les joueurs s’y retrouvent et qu’ils puissent jouer ensemble le plus justement possible. Je crois à la force de l’organisati­on.

Vous avez agi également sur la compositio­n d’équipe. Depuis votre arrivée, Jean-Baptiste Claverie a été fixé à l’ouverture de façon très claire…

Oui, Jean-Baptiste Claverie est notre ouvreur. J’estime qu’il est complet. Il a de bonnes mains et chacun connaît la force de son jeu au pied. Mais lui comme les autres avait besoin d’un cadre pour s’exprimer complèteme­nt. S’il doit gérer tout le monde autour de lui, s’il doit sans cesse replacer les joueurs aux bons endroits, il perd une énergie folle. Mais si le cadre est posé autour de lui, il peut se concentrer exclusivem­ent sur la conduite du jeu. C’est ce sur quoi nous avons progressé.

Avant de jouer ce soir cette demi-finale contre Bourgen-Bresse, quel bilan tirez-vous de votre action ?

Les joueurs ont su se remettre en question. Il y a eu une prise de conscience collective. Donc le travail a été constructi­f. Pour le reste, nous tirerons un premier bilan après la demi-finale. Je suis arrivé après les décisions de la DNACG de ne pas autoriser la participat­ion aux demi-finales aux autres clubs de la poule. Nous n’avions donc pas la pression du classement. Nous avons pu orienter notre travail sur la durée, pour qu’il soit réellement effectif à partir des matchs couperets. Ce soir, nous verrons où nous en sommes réellement.

Vous deviez jouer contre Albi, et finalement, sur la dernière journée, votre adversaire a changé. Quelle différence pour vous ?

Aucune différence. Le groupe est prêt. Pour monter en Pro D2, il faut battre tout le monde. Nos derniers résultats ont montré que nous avons les moyens d’y parvenir. Nous avons battu Aixen-Provence qui venait chez nous confirmer sa montée directe. Nous avons pris des bonus défensifs à chacune de nos sorties à l’extérieur. Nous sommes concentrés sur ce que nous voulons faire. Alors, Albi ou Bourg-en-Bresse, cela n’a aucune importance. Je crois en nos chances et puis c’est tout.

Vous êtes arrivé en tant que pompier de service, avec ce titre un peu étrange de conseiller du président. Comment votre statut évoluera-t-il la saison prochaine ?

Nous nous sommes entendus avec mon président sur la prolongati­on de mon action en tant que manager. Nous sommes tombés d’accord la semaine dernière. Je serai le manager du TPR pour les deux prochaines saisons. Et je peux vous certifier que je préférerai être un manager de Pro D2, qu’un manager de Fédérale 1.

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