L’interrogation rennaise

Ces deux équipes d’Orsay et de Rennes, qui s’étaient affrontées la saison dernière en seizièmes de finale (victoire d’Orsay) se retrouvent dans une configuration d’opposition très différente. Le potentiel rennais a beaucoup augmenté alors qu’Orsay s’est un peu tassé. Et tandis que ces deux projets de club ne se fondaient pas nécessairement sur une promotion en Fédérale 1, cette montée est devenue pour les Bretons l’axe central de leur développement « métropolitain ». Pour les Franciliens, qui l’avaient refusé la saison dernière, elle est un nouvel objet du désir. « Oui, si nous devions obtenir la montée, cette fois nous l’accepterons », assure l’entraîneur Yvan Dury. Un favori ? La marge assez réduite par laquelle les Rennais ont dominé leurs adversaires d’Orléans (+13 points sur l’ensemble des deux rencontres) laisse flotter sur cette opposition tout un univers des possibles. Les grands leaders de la phase préliminaire ont démarré très timidement. « On ne maîtrise pas notre sujet en attaque, c’est assez évident », regrette le manager Yann Moison. Et si cette disette n’a pas porté à conséquence face à un qualifié qui ne devait pas l’être, cette incurie offensive répétée aurait d’autres répercussions contre les Orcéens. La crédibilité des demi-finalistes de la saison dernière étant passée par l’épreuve de Drancy, ils aborderont ce premier match avec la confiance d’une équipe maîtresse de son sujet sur son terrain depuis deux ans et demi. Seul Beaune y a gagné depuis janvier 2016. Les Rennais récupéreront leur capitaine Lilian Caillet pour tenter de faire comme l’ogre de la poule d’en face.