Point de fixation

La saison est déjà réussie. Notamment à travers l’enthousiasme manifesté par un groupe très à l’écoute et désireux de progresser. Nous allons jouer notre chance à fond mais la montée n’est pas un objectif qui relève d’un quelconque impératif. » Esteban Devich, l’expérimenté mentor issu du vivier argentin, ne panique pas outre mesure à l’idée de voir ses protégés et ceux de Jean-Pierre Lalloz croiser la route du poids lourd beaunois. « Dans un tel contexte, tous les rêves sont permis » poursuit celui qui opérait du côté de Cognac la saison dernière. Il est vrai que dans un bon jour, comme c’est souvent le cas, les Beauvaisiens sont capables de marquer beaucoup d’essais. Ce que Sébastien Magnat confirme très volontiers sans sous-estimer la taille de l’obstacle picard : « Effectivement, le tombeur de Nuits-SaintGeorges est forcément une équipe complète. Cette confrontation représente le franchissement d’un palier supplémentaire vers le haut niveau, en termes d’exigences, de soin apporté au détail. » Pour ce qui est de l’ordre des rencontres, le technicien passé par Vienne ne considère pas que le fait de disputer la deuxième manche à domicile représente un net avantage : « Ceci n’est valable que lorsque le parcours suscite un fort engouement au niveau des supporters, ce qui n’est pas encore notre cas. » De toute façon, Sébastien Magnat estime que le plan de match n’en dépend pas : « Nous abordons toutes les rencontres de la même façon, avec le même respect de l’adversaire, sachant qu’il s’agit de jouer le jeu qui nous correspond sans jamais nous focaliser sur le profil de l’adversaire. »