Rillieux-la-Pape est prévenu

Si un homme averti en vaut deux, alors les Rilliards se sont mis en quatre depuis le début des phases finales. Habitué à naviguer entre l’Honneur et le milieu de tableau de la Fédérale 3 depuis de nombreuses saisons, le RCR a peiné à entrer dans les phases finales, avec une pancarte de favori dans le dos, grâce à sa belle saison (deuxième de la poule 3 de Fédérale 3, dix-huit victoires, quatre défaites). Avant d’affronter Le Puy-enVelay, qui a éliminé Auxerre au premier tour sans avoir l’avantage du terrain, Rillieux-la-Pape a souffert contre Genlis. Après avoir mené 17 à 6, l’équipe s’était inclinée en Bourgogne (26-17), avant de renverser la tendance au match retour (35-14). Premier avertissement.

Dimanche dernier, sous la pluie, l’équipe réserve, longtemps première nationale, avant de terminer deuxième, s’est pris les pieds dans le tapis contre Izeaux (3-6) à Saint-Jean-de-Bournay.

« L’équipe est jeune et a commis deux ou trois erreurs de jeunesse, juge l’un des entraîneurs de l’équipe fanion, Alex Verri. L’équipe n’a pas l’habitude des phases finales. » Deuxième avertissement…

Avant de se déplacer au Puy dimanche, les Rilliards veulent bien avoir cela en tête. « Nous devons oublier les deux matchs de championnat et que même leader de notre poule, Nantua, n’a pas gagné là-bas, rappelle le technicien. Il ne faut surtout pas les prendre à la légère. Nos adversaires ont éliminé Auxerre en dominant tout le match au retour. »

Rillieux-la-Pape, qui a rechargé les batteries la semaine prochaine, après huit matchs joués consécutivement, va devoir également apprendre à faire sans l’un de ses fers de lancer, le centre ou ailier, Théo Brunel. Victime d’une rupture des ligaments croisés au match aller à Genlis, sa saison est terminée. L’arrière Mathis Saura, touché à la tête, et le deuxième ligne, Morgane Dercourt, touché à une main, sont incertains pour le déplacement eu Auvergne.