Midi Olympique

CROQUEUR DE FAVORIS

PONTAULT-COMBAULT - FÉDÉRALE 3 LES SEINE-ET-MARNAIS ONT ENCHAÎNÉ LES TRÈS BONNES PERFORMANC­ES POUR SE PRÉSENTER SUR LE MATCH DE LA MONTÉE.

- Par Guillaume CYPRIEN

C’est donc PontaultCo­mbault qui sera opposé à Courbevoie en seizième de finale du championna­t de France de Fédérale 3, pour obtenir le gain de la montée en Fédérale 2. Face au grand leader du Nord, invaincu lors de la phase préliminai­re, et qui a fait de cette promotion son objectif prioritair­e, l’équipe seine-et-marnaise partira dimanche sur son terrain pour la première des deux confrontat­ions avec le statut d’outsider. Ce statut lui va bien. Compiègne aussi, au tour précédent, en 32es de finale, figurait un adversaire dont les visions le projetait dans la division du dessus. Cette équipe de Pontault-Combault a passé cet obstacle de fort belle manière en gagnant les deux rencontres.

UN CLUB FAMILLE

Dans le nord de la France, seul Châteaurou­x a fait de même. Courbevoie n’y est pas parvenu contre Sucy-en-Brie. Déjà, lors de la phase préliminai­re, en raison des matchs reportés, elle avait couru un marathon de neuf rencontres consécutiv­es pour obtenir sa qualificat­ion, au cours duquel elle avait infligé deux défaites à Châteaurou­x et Gretz-Tournan, les deux leaders de sa poule, qui, comme elle, joueront les seizièmes de finales. « C’était une période éprouvante, à la fin de laquelle nous avons enchaîné sur le 32e de finale, ce qui a fait onze rencontres consécutiv­es, la commente le coentraîne­ur Olivier Solier. Il en ressort que les joueurs ont su développer une gestion des évènements qui nous a beaucoup servi contre Compiègne. Il n’y a pas vraiment de talent hors norme chez nous mais une bonne organisati­on collective, dans laquelle tout le monde s’est fondu à mesure du déroulé de la compétitio­n. »

En accédant à ces seizièmes, Pontault-Combault a renoué avec son passé. Ce club de Fédérale 3, déjà monté une fois en Fédérale 2 pour une saison « ascenseur » difficile, s’était toujours positionné comme un épouvantai­l des phases finales, avant de vivre une petite baisse de régime. Il y a trois ans, le départ du président Desrues chez le voisin de Meaux et les départs en retraite de quelques anciens, avaient provoqué une baisse du rendement. La machine a été relancée par un groupe d’anciens joueurs qui ont repris les reines en famille, comme il est de coutume dans ce club.

Les réseaux se croisent à Pontault-Combault. Quand il est devenu président, Gilles Lours avait fait appel à Benoît Larousse pour entraîner, dont la maman avait été longtemps la présidente de Pontault. Elle y est toujours bénévole. Quand Benoît Larousse a été appelé pour entraîner les avants de Massy, c’est Benoît Solier qui l’a remplacé. Tous les deux sont profs d’EPS et ont étudié ensemble à la fac de Lacretelle avec Jérôme Vienne, le binôme d’Olivier Solier. « C’est un club où il règne une excellente ambiance, apprécié Gilles Lours. Les entraîneur­s ont fait un excellent travail. Et j’espère qu’ils pourront le prolonger en Fédérale 2. Car si nous devions obtenir une montée, je ne me vois pas la refuser. » Courbevoie est prévenu.

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Après avoir fait chuter Châteaurou­x et Gretz-Tournan en phase préliminai­re, les joueurs de Pontault-Combault ont pris le scalp de Compiègne. Au tour de Courbevoie ?

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