Midi Olympique

Sa place dans le groupe

- V. B.

« Quand j’étais à Oyonnax, Rory était la star de Castres. Le joueur dont tout le monde parlait. Et quand je suis arrivé ici, cela s’est confirmé. Lors de la présentati­on des joueurs, tout le monde se levait pour lui. Et c’est encore le cas aujourd’hui : il fallait voir la réaction du public à Toulouse quand il s’est approché des tribunes, c’était impression­nant. C’est la star de Castres. » Benjamin Urdapillet­a le décrit bien : Rory Kockott n’est pas un joueur comme un autre. Surtout depuis le titre de 2013. Le personnage, aussi, détonne au sein d’un collectif. « Rory, c’est un sacré personnage », dit Julien Dumora. « Il est différent de la norme, confirme Thibault Lassalle. Il est dans son univers. » Le caractère du Sud-Africain peut surprendre, au premier abord. Mais tout compte fait, avec le temps, « il

est attachant », qualifie le deuxième ligne. De par sa générosité dans le feu de l’action, son obsession de la compétitio­n. « Il est discret dans la vie mais complèteme­nt différent sur les terrains, complète l‘arrière. C’est comme une double personnali­té, presque. Il est à fond tout le temps, il gratte les ballons, il défend avec acharnemen­t, il court partout. Il nous rend fous sur les entraîneme­nts mais c’est un tel moteur pour le groupe. Personnell­ement, je m’entends très bien avec. » Lui, dont le profession­nalisme exacerbé peut passer pour de l’individual­isme. Rory Kockott, un meneur par l’exemple plus que par la parole : « Quand tu es un avant et que tu as un demi de mêlée aussi combatif et investi, qui met la tête autant que toi, ça te donne un supplément de force », témoigne Thibault Lassalle.

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