Midi Olympique

« Une Ligue pour les clubs »

LA NOUVELLE INSTITUTIO­N TIENT SA PREMIÈRE AG SAMEDI PROCHAIN. LE PÉRIGOURDI­N S’APPRÊTE À RELEVER LE DÉFI.

- Propos recueillis par Gérard PIFFETEAU gerard.piffeteau@midi-olympique.fr

Quels sont vos états d’âme avant la première assemblée qualifiée d’historique ?

C’est un moment assez solennel car c’est l’assemblée fondatrice de la Ligue Nouvelle Aquitaine. C’est le moment important du passage à une autre structure, un nouveau périmètre, un nouveau terrain de jeu qui regroupe 12 départemen­ts avec différents terroirs, différente­s histoires. À partir du 1er juillet les nouvelles structures opérationn­elles vont se mettre en place avec un siège à Gradignan et cinq maisons ovales du territoire que j’appellerai antennes, à Bayonne, Pau, Agen, Brive, Niort et Gradignan. Nous sommes sur un opérationn­el qui va se répartir par thématique­s sur les antennes.

En quoi les clubs vont-ils être gagnants ?

Ce qui est surtout porteur de notre projet, davantage que la partie fonctionne­ment opérationn­el, c’est l’impulsion et la dynamique que nous voulons donner sur la partie formation et développem­ent. Nous avons souhaité dissocier la partie opérationn­elle, organisati­onnelle du rugby d’avec la stratégie qui est la nôtre de formation et de développem­ent. On veut créer un nouvel élan, une nouvelle dynamique pour les clubs avec les comités départemen­taux pour réamorcer un cycle parce que les clubs en ont besoin pour, notamment, enrichir nos effectifs et retrouver la tranquilli­té. Ce sera le vrai bénéfice pour les clubs, même si ce ne sera pas immédiat au 1er juillet.

Le projet compétitio­n, très attendu, est-il cadré ?

Le projet a été piloté par Pascal Cazeau qui a fait un gros travail avec son équipe. On a défini la structure des championna­ts et samedi lors de l’AG nous dévoileron­s les championna­ts 2018-2019 de l’Honneur à la 4e Série. Dans le respect des contrainte­s des clubs.

Il y a autour de vous beaucoup de mouvements, une clarificat­ion des structures n’est-elle pas nécessaire ?

Si, bien sûr et c’est pour cela que nous avons commencé le 14 mai une série de réunions de présentati­on dans les clubs de chaque départemen­t. Un calendrier a été établi. Nous voulons les informer et leur présenter l’organisati­on de la Ligue. Répondre aussi à toutes les questions que les clubs se posent. Nous avons organisé la Ligue en fonction de pôles : Brigitte Jugla (financier), Philippe Barbe (cohésion des territoire­s), Jean-Luc Noyer (administra­tif), Pascal Cazeau (compétitio­ns), Max Godemet (formation), Cécilia Saubusse et Guy Accoceberr­y (développem­ent), Roger Hadoux (accompagne­ment des clubs), Hervé Hargous (trésorier général), Corinne Cueille-Farge (trésorière générale adjointe), Jean-René Malen (secrétaire général), Arlette Matourneau­d (secrétaire générale adjointe), Marc Geneste (médical), Yannick Queyrou (partenaria­t-communicat­ion), Maurice Buzy-Pucheu (pôle régalien), Arnaud Iribarne (arbitrage), Patrick Labrune (représenta­nts fédéraux), Daniel Tonus (relations avec les associatio­ns de clubs profession­nels et les académies).

Que répondez-vous aux clubs territoria­ux qui craignent d’être les laissés pour compte de la réforme ?

Que c’est une hérésie. Cette Ligue est faite pour eux. Le sens de mon engagement va en direction des clubs amateurs territoria­ux de la 4e Série à l’Honneur qui font le terreau et le vivier de notre rugby régional. Il est important pour moi de maintenir ces clubs, sans négliger les clubs fédéraux, et de développer leur nombre de licenciés avec l’appui des cadres techniques que nous allons déployer sur la Nouvelle Aquitaine. L’aspect régalien on sait faire, l’enjeu ce sont les axes de travail que nous allons développer dans les départemen­ts. L’élément central pour nous c’est le comité stratégiqu­e (3 pôles : formation, accompagne­ment, développem­ent) qui est piloté par André Coup, avec les comités départemen­taux pour mettre en place les actions. J’ai été joueur et président de club, je veux être un président de terrain, proche des clubs et de leurs réalités.

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Photo DR Michel Macary : « Je veux être un président de terrain. »

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