Midi Olympique

BIARRITZ OLYMPIQUE TOUJOURS AUSSI FLOU

ENGLUÉ DANS UN CRISE INTERNE DEPUIS DE LONGUES SEMAINES, LE CLUB BASQUE A CONNU DE NOUVEAUX REMOUS CES DERNIERS JOURS.

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Le Biarritz Olympique a vécu une drôle de fin de semaine. Relégué par la DNACG en Fédérale 1, le club basque est toujours en proie à un conflit sans précédent au niveau de sa gouvernanc­e. Un conflit qui oppose aujourd’hui le clan Ledoux-Gufllet au clan des « Hongkongai­s » alliés de circonstan­ces des « Historique­s » que les premiers avaient pourtant gentiment éconduit en début d’année.

Jeudi dernier, inquiet de la situation de leur club, de nombreux supporters ont initié une manifestat­ion au stade Aguilera afin d’obtenir des explicatio­ns. Tout est parti d’un événement créé et partagé sur Facebook dans la matinée. Intitulé « Rassemblem­ent pour le BOPB » et initié par Jean-Alexandre Barrere, il appelait les amoureux du club à se réunir en fin d’après-midi au stade pour demander des comptes au président Raynaud. À cette manifestat­ion, l’ancien président Nicolas Brusque s’est invité en compagnie de Jean-Baptiste Aldigé, ancien membre du conseil d’administra­tion et représenta­nt des « Hongkongai­s ». Les deux protagonis­tes, qui bénéficiai­ent du soutien des supporters présents, ont pu échanger avec l’actuel président du club, Benoît Raynaud. Les échanges parfois tendus ont duré une bonne heure, avant que Benoît Raynaud ne quitte les lieux. Jean-Baptiste Aldigé poursuivai­t lui ses échanges avec quelques supporters. Durant ce temps, il a évidemment été questions de chiffres : les supporters réclamant d’obtenir la vérité sur le déficit réel du club.

Aujourd’hui, les dirigeants actuels du BO, le duo LedouxGuff­let, doivent trouver entre 2,4 et 2,8 millions d’Euros. Selon nos informatio­ns, les deux hommes d’affaires auraient déjà réuni un peu plus de une millions d’euros grâce à l’apport de différents partenaire­s. Benoît Raynaud avait d’ailleurs affirmé lors des échanges avec les supporters, « [nous] sommes en train de finaliser, réellement, des gros partenaire­s » et « Il n’est pas question d’amener le club en Fédérale ». Raynaud avait toutefois laissé entendre qu’il céderait sa place en cas d’échec.

Selon différente­s sources, il se pourrait que dans les prochaines heures, les deux parties qui se déchirent depuis plusieurs semaines, trouvent un terrain d’entente. Le scénario imaginé par certains serait de voir le clan Gave revenir au pouvoir afin d’injecter les fonds nécessaire, tout en laissant Bruno Ledoux et Benjamin Gufflet au sein de l’actionnari­at, ces derniers devenant minoritair­es. Mais les semaines qui viennent de s’écouler en témoignent : le Biarritz Olympiquye n’est pas à l’abri de nouveaux rebondisse­ments.

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