LNR-FFR : les points forts de la nouvelle convention
Annoncée de longue date, la renégociation de la convention FFR-LNR voulue par Bernard Laporte et Paul Goze a été officialisée ce samedi midi, en marge des demi-finales à Lyon. Une modification des accords qui s’étendra sur la période 2018-2023 pour préparer au mieux la Coupe du monde qui se déroulera en France. En voici les temps forts. Les rapprochements entre clubs et équipe de France se poursuivent, pour donner plus de confort à l’équipe de France. Chaque année en avril, une liste de 40 joueurs « XV de France » sera dévoilée, ainsi qu’une liste complémentaire de 20 joueurs « France développement ». Avec un dispositif spécial de collaboration la saison prochaine, pour préparer au mieux la Coupe du monde. « L’entraîneur du XV de France et son homologue de club définiront des séquences de repos et de régénération adaptées à la situation de chaque joueur, permettant d’optimiser sa préparation et de limiter le risque de blessure. » À noter, par ailleurs, « l’institution d’un comité de pilotage des équipes de France paritaire entre les deux institutions », clubs (LNR) et encadrements fédéraux (FFR). « Ce comité veillera à la bonne application de l’ensemble des dispositions prévues par la nouvelle Convention pour les équipes nationales. » Enfin, les Barbarians sont confirmés dans leur statut de seconde équipe nationale : « Les Barbarians seront composés de jeunes joueurs sélectionnables à fort potentiel. Ils disputeront chaque année un match en novembre et une tournée en fin de saison. » Comme c’est déjà le cas actuellement. Une aide financière accordée par la LNR à la FFR pour le développement du rugby amateur. « Cette contribution financière renforcée, liée à l’augmentation des droits audiovisuels du Top 14 à compter de 2019-2020, permettra de soutenir les actions de la FFR auprès des clubs amateurs » indique l’annexe. Une réforme des indemnités de formation est également prévue, pour inclure les premiers clubs, souvent amateurs, pour un montant cumulé estimé à 3 millions d’euros. Ce point est encore à l’état de chantier. Parmi les « 10 projets stratégiques » lancés par les deux institutions, on trouve « la création d’une compétition de clubs professionnels et le renforcement de l’équipe de France, avec un objectif de lancement après la Coupe du monde 2019. » Une compétition qui serait sous l’égide de la LNR. Toujours dans l’optique de renforcer la pratique du 7 en France, il apparaît obligatoire que l’équipe de France, vitrine de cette pratique, performe. Dans l’optique des jeux olympiques 2020 (à Tokyo), FFR et LNR discutent déjà « pour parvenir un accord sur la mise à disposition de l’équipe de France à 7 de joueurs évoluant en Top 14 et Pro D2 à compter de la saison 2018-2019. »
Les dix chantiers stratégiques listés dans la Convention sont : la Coupe du monde 2023, l’arbitrage des compétitions professionnelles, la santé des joueurs, le rugby féminin, le développement territorial du rugby professionnel, la sécurité, l’encadrement de l’intervention des agents dans les clubs de rugby, le développement international du rugby professionnel, la représentation du rugby professionnel dans les instances internationales, et enfin le développement du rugby à 7. XV de France