L’affluence à Jean-Bouin, pas un échec pour la FFR
Les tribunes clairsemées - voire par moments très clairsemées - de JeanBouin, ont valu quelques railleries à l’étape de Paris sur les réseaux sociaux. Si on met de côté le vendredi, où le nombre de spectateurs a oscillé entre 100 et 800, ce dernier a plafonné à 15 000 lors des deux jours suivants. Soit au mieux 25 % de sièges inoccupés. Un pourcentage inférieur à celui du stade hôte de la dernière étape, Twickenham, mais un chiffre assez faible en comparaison aux 50 000 spectateurs qui ont assisté à la finale Fidji - Afrique du Sud dans le temple du rugby anglais : « On se dit qu’un tournoi comme celui-ci devrait peut-être avoir lieu dans une ville de province comme Toulouse car il y aurait un potentiel de spectateurs supérieur » estime l’ancien international français Thomas Castaignède, ambassadeur pour HSBC.
Mais même si elle aurait évidemment préféré remplir Jean-Bouin, la FFR, cochargée de vendre l’événement, ne parle pas pour autant d’échec. Un porte-parole de l’institution fédérale nous apprend que les chiffres sont conformes aux prévisions, et sont restés globalement stables par rapport à l’année dernière. Elle se félicite également d’avoir renforcé la proximité entre les équipes et le public en installant un terrain d’échauffement au coeur de la fan zone, initiative unique dans le circuit. Une expérience qui sera renouvelée en 2019.