C’EST LA RÉVOLUTION !
MAINTENUS LA SAISON DERNIÈRE, LES PALAVASIENS ONT CONNU UNE SAISON COMPLIQUÉE. CETTE ANNÉE, ILS NE VEULENT PAS REVIVRE PAREILLE TEMPÊTE ET ONT PROCÉDÉ À DE NOMBREUX CHANGEMENTS.
Le 22 avril dernier, les Palavasiens quittaient la pelouse du stade de Rivesaltes la tête basse, après avoir concédé un cinglant 44 à 0 pour le dernier match de championnat. Un score qui reflète parfaitement une saison éprouvante et difficile sportivement. Auteurs d’une seule victoire en phase aller, ils se sont repris lors de la phase retour avec cinq victoires pour au final se maintenir de justesse : « C’est vrai la saison a été compliquée mais il y a des circonstances atténuantes. Jusqu’au 22 juin 2017, nous n’avions toujours pas de président, donc le recrutement en a été affecté, constate Philippe Garringenc, entraîneur des avants depuis quatre ans. Nous avons perdu beaucoup de joueurs, qui n’ont pas été remplacés. Malgré tout ça, nous avons réussi à nous maintenir, ce qui est très bien pour le futur du club. » Un futur plein de changements et de nouveautés en terre héraultaise.
NOUVEAU PRÉSIDENT ET NOUVEAU COACH
Le visage de Palavas-les-Flots a littéralement changé. Il y a maintenant trois semaines, Charlène Benezch a pris la présidence du club, non sans plaisir : « C’est tout nouveau pour moi. Je suis une Palavasienne pure souche et mon fils joue au club, je suis donc très ravi de prendre les rênes. Je veux vraiment retrouver une âme, recréer une ambiance familiale qui s’est un peu perdue la saison passée, sans non plus oublier le sportif car nous sommes ambitieux. » Pour ce nouveau projet, la nouvelle présidente a fait confiance à Robin Solana, ancien joueur de Montpellier et Carcassonne, pour le poste d’entraîneur. Il retrouvera à ses côtés Philippe Garringenc, qui a participé grandement à son arrivée : « J’ai soumis l’idée à ma présidente et elle a accepté tout de suite. En 24 heures, tout était finalisé. Nous le suivions depuis longtemps, nous le voulions même comme joueur mais il s’est fracturé le visage donc il ne peut pas jouer pendant un an. Au-delà de son immense passé de joueur, il va nous apporter son calme, son expertise. Je suis persuadé que Robin sera un très grand coach dans le futur. » Le club est donc dans un nouveau cycle cherchant tout d’abord la stabilité. Toutefois, l’ambition reste toujours intacte : « On est toujours ambitieux. Cette saison, nous avons fait un gros travail sur le recrutement, poursuit Garringenc. Nous avons jusqu’à samedi pour le finaliser mais je peux vous dire qu’il y aura entre dix et quinze joueurs qui arriveront à des postes bien précis notamment devant, où nous voulons apporter de la densité.» Une page s’est tournée à Palavas-les-Flots mais le livre reste toujours ouvert, où les chapitres suivants s’annoncent plus radieux que les précédents…