Bedous : réponse à M. Mazza
Coprésident du club de l’Union sportive aspoise à Bedous en Béarn, champion de France de Quatrième Série cette année. Je me permets de répondre au courrier signé Gilbert Mazza du club de Conflans-Herblay, nos adversaires malheureux en finale. Comment peut-on écrire de tels mensonges et incohérences ? Je me doute bien que la large défaite subie par votre équipe est à l’origine de cet article mais la frustration et la déception ne peuvent en aucun cas être une excuse. Monsieur, quand on écrit quelque chose, on doit connaître son sujet ; or, vous ne connaissez rien au règlement fédéral. En effet, vous dites que notre équipe a joué avec douze tutorats. Les connaisseurs apprécieront votre méconnaissance car il n’est permis que trois double licences sur chaque feuille de match ! Et tous nos joueurs sont entrés en cours de match lors de la finale. De plus, vous estimez que votre équipe n’avait aucune chance devant une équipe de niveau
Fédérale 3. Je vous remercie pour cette comparaison mais nous en sommes bien loin. Si vous étiez au match, vous avez bien vu nos gabarits et la jeunesse de nos gars […]. Vous parlez de valeurs bafouées mais de quel droit, monsieur ? Pour ma part, je ne met absolument pas en doute que votre club respecte les valeurs du rugby car il n’y a pas de rugby du Sud et du Nord mais un seul rugby, celui de notre passion à tous, joueurs, entraîneurs, dirigeants et supporters. Alors, si vous avez l’occasion de revoir ce match en vidéo, vous comprendrez ! Il a peut-être manqué à votre équipe un peu d’humilité quand ils ont vu les gabarits de notre équipe. Comme quoi les kilos ne font pas tout. Nous avons eu la chance d’avoir un temps propice à notre jeu fait de mouvements et de rapidité et surtout une abnégation de tous les instants guidée par une envie forgée dans la difficulté de notre championnat territorial pour déstabiliser les « gros » de votre équipe. Il est sûr qu’avec un temps d’hiver, le résultat eut été différent. Notre cohorte de supporter nous a certainement bien aidé. Pour en terminer, monsieur, je veux croire qu’avec le recul et la frustration voire la vexation de la défaite estompées, vous admettrez avoir été trop loin dans vos paroles car nous aussi nous sommes droit dans nos bottes, fiers de ce que nous sommes et respectons au moins autant que vous les valeurs du rugby. Je souhaite à votre club le meilleur pour la suite.
Patrick PETRIAT