LES « PÉNIBLES » VOUS SALUENT !
APRÈS UNE SAISON DE FÉDÉRALE 2 MENÉE DE MAIN DE MAÎTRE, LES MARMANDAIS ONT ATTEINT LEUR OBJECTIF ET ÉVOLUERONT AU PLUS HAUT NIVEAU AMATEUR LA SAISON PROCHAINE. AVEC DES AMBITIONS.
Rêvons plus grand ! Les Marmandais du président Jacques Arpoulet vont enfin toucher la récompense de leur long travail de construction entrepris il y a plusieurs mois déjà. En retrouvant l’élite amateur au mois de septembre prochain, l’US Marmande rugby réinvestit le gotha du rugby amateur et s’invite à la table des grands.
Ce succès arrive presque logiquement, après une saison 20172018 parfaitement maîtrisée, qui a vu les Marmandais ne jamais trahir leur statut de favoris. Ils ont marché sur la phase régulière (81 points après 22 journées, 17 victoires, 2 nuls, 3 défaites) avant de connaître une phase couperet passionnante. Tour à tour, Morlaàs, Orthez, Nafarroa sont tombés sous les coups de boutoir de Marmandais que rien ne semblait pouvoir stopper. Hélas ! Trois fois hélas, en demi-finale, Marmande a dû baisser les armes face à Fleurance. Un match au couteau au sein duquel les fameux « détails » n’ont pas penché du côté des Lot-et-Garonnais, qui ont abandonné là leur rêve de titre. Rien de dramatique, l’essentiel était ailleurs.
UN RECRUTEMENT CIBLÉ
Jacques Arpoulet, le jovial président de l’US Marmande Rugby n’en dit pas moins : « Comment ne pas être heureux après une telle saison ? Tous nos objectifs sont remplis. Nous voulions monter en Fédérale 1 et offrir à nos supporters une belle phase finale. Nous ne sommes pas allés au bout mais il n’y a rien d’infamant à perdre en demie contre une belle équipe de Fleurance. Maintenant nous consacrons toute notre énergie à la préparation de la saison prochaine qui s’annonce passionnante. » Pour parvenir à bien figurer au sein de l’élite amateur, les Marmandais ont choisi de se renforcer intelligemment. Ils ont recruté malin, avec des joueurs expérimentés qui connaissent bien le niveau Fédérale 1, voire mieux. On pense, pour ne citer qu’eux, au numéro 10 d’Agen Ignacio Mières ou au deuxième ligne de Bergerac passé par Montauban, Tarbes ou Périgueux, Nicolas Sissombath. « On aura des cartouches, prévient Jacques Arpoulet. On est en train de construire une petite équipe de pénibles. Nous faisons un recrutement ciblé pour affronter la division sereinement. On a su, aussi, garder nos éléments de valeur pour ne pas créer de déséquilibre. Au final, nous aurons seize arrivées pour seulement cinq départs. Nous compterons aussi quelques arrêts de carrière. »
Le développement de l’US Marmande Rugby n’en est qu’à ses balbutiements. Dans un avenir proche, le président Arpoulet imagine bien son club comme le « deuxième pôle jeune » de feu le comité Périgord-Agenais, derrière la locomotive du SU Agen. « Pour ne pas rater le virage, il faut mutualiser les forces. Pour le moment, chacun fait un peu de protectionnisme en gardant pour lui ses meilleurs jeunes. Il faudrait voir à adopter une politique plus globale pour ne pas rater le virage. Si de petits clubs alentours ont de bons joueurs à fort potentiel, il ne doit pas y avoir de problème à ce que ces jeunes évoluent à un niveau supérieur. » Dont acte.