Midi Olympique

« Sous pression »

- Propos recueillis en Afrique du Sud par Ken BORLAND (avec S. V.)

Votre défaite la semaine dernière aux Stormers vous contraint à la victoire ce week-end contre les Jaguares pour vous qualifier. Ressentez-vous la pression ?

Nous sommes clairement sous pression. C’est terrible car nous sommes pourtant bien meilleurs que ce que nous avons montré sur la pelouse des Stormers. Nous nous sommes tirés une balle dans le pied. Tout le monde nous voyait favoris sauf nous-mêmes. Heureuseme­nt, nous avons une deuxième opportunit­é ce week-end, chose qui n’arrive pas souvent en Super Rugby. Nous avons hâte d’y être. Notre équipe n’a jamais flanché sous la pression.

Que s’est-il passé exactement contre les Stormers ?

Nous avons péché dans la finition. Nous avons créé des occasions mais nous les avons toutes gâchées au dernier moment, sur la dernière passe. Nous sommes également sortis du plan de jeu, en tapant au pied quand il ne le fallait pas par exemple. Si nous avions collé à notre plan de jeu, les Stormers n’auraient pas existé.

Les Jaguares sortent aussi d’une défaite. Qu’est-ce que cela change ?

Ils seront dans le même état d’esprit que nous. J’imagine qu’ils doivent aussi se dire qu’ils auraient dû gagner le weekend dernier. Le challenge s’annonce dur mais nous savons ce que ce match représente. Chacun d’entre nous devra être concentré au maximum pour être efficace et précis.

La victoire des Bulls vous a-t-elle montré d’éventuelle­s faiblesses dans le jeu des Argentins ?

Nous avons repéré quelques failles oui et j’espère que nous serons en mesure d’exécuter notre plan pour les exploiter. On sait ce qu’on doit faire.

Votre équipe s’est montrée irrégulièr­e tout au long de la saison. Craignez-vous un non-match ?

C’est un match de phase finale. Si on ne s’impose pas, on passe à la trappe. Nous devons donc nous appliquer sur nos fondamenta­ux et nous concentrer sur les choses que l’on contrôle. Il serait stupide de forcer les choses, comme faire des passes après contact à tout va. Notre grande force est le jeu après contact mais nous savons qu’il ne devient efficace que quand nous avons contraint l’adversaire à faire beaucoup de plaquages. On doit faire les choses dans l’ordre.

Vous comptez aussi plusieurs blessés, comme les jumeaux Du Preez…

Jean-Luc nous a manqué la semaine dernière, notamment de par sa dimension physique et sa capacité à avancer au contact. Daniel devrait être remis. Jacques Vermeulen a néanmoins tenu son rang et a apporté une belle énergie. Même sans les jumeaux Du Preez, l’équipe est suffisamme­nt forte pour s’imposer.

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Photo I. S.

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