Midi Olympique

LE RETOUR DU GRAND BRUN

RÉVÉLÉ SOUS LES COULEURS L’USC LORS DE LA SAISON 2016-17, BENOIT JASMIN A RÉPONDU À L’APPEL DE GRENOBLE. APRÈS UNE EXPÉRIENCE MALHEUREUS­E AU FCG, BENOIT REVIENT AVEC UN CERTAIN PLAISIR AU PIED DE LA CITÉ.

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I l a un sourire dévastateu­r, celui d’un « latin lover ». Avec son physique de beau gosse, l’arrière Benoit Jasmin aurait pu aussi bien être mannequin ou surfeur. Mais, ce qu’il’affectionn­e particuliè­rement, ce sont les relances et les prises de risques. Il a un goût prononcé pour l’offensive. Le natif de Lavelanet n’est pas venu au rugby par hasard, puisqu’il est le neveu de Patrick Estève, l’ailier aux 25 sélections (onze essais inscrits entre 1982 et 1987), aussi connu sous le nom de « Flint » ou « TGV », comme se plaisait à le surnommer Roger Couderc. Comme son célèbre tonton, il a porté le maillot de Lavelanet (celui du RPO, l’équipe jeunes du Pays d’Olmes) et de Narbonne. Sous la tunique orange, il fut même sacré champion de France espoirs 2015 face au Stade français. Ses qualités ont alors séduit les recruteurs carcassonn­ais qui se sont empressés de lui faire signer un contrat pour l’exercice 2016-2017. Cette année-là, sous le jaune carcassonn­ais, Benoît s’est révélé avec le numéro 15 dans le dos, en comptabili­sant au total 27 feuilles de match ponctuées par 6 essais. HUIT FEUILLES DE MATCH AVEC LE FCG

Au terme de cette saison aboutie, Benoît a été contacté par le FC Grenoble dont l’ambition sportive était de retrouver au plus vite le Top 14. Séduit par le discours isérois, Benoît a pris le chemin de

Lesdiguièr­es. Finalement, ce passage dans les Alpes

n’a pas été à la hauteur de ses espérances. « La concurrenc­e était rude avec Lolagi Visinia et Gervais Cordin. J’ai fait à peine huit apparition­s avec l’équipe fanion. Forcément, je souhaitais un peu je souhaitais un peu plus de temps de jeu. Après la montée en FCG en Top 14, je savais que la concurrenc­e allait être encore plus dure. J’ai alors fait part aux dirigeants mon désir de quitter le club pour rebondir dans un club de Pro D2. » À Carcassonn­e, on s’est alors fait un plaisir de retrouver Benoît. Le président Calamel a fait en sorte qu’il revienne fouler la pelouse d’Albert-Domec.

Un plaisir que partage le grand brun. « J’ai le souvenir d’avoir fait une belle saison en 2017 avec l’USC. C’est avec un grand plaisir que je vais retrouver d’anciens coéquipier­s. Je vais retrouver des Narbonnais dont Romain Manchia et Sébastien Giorgis avec lequel j’ai été champion de France espoir. J’ai envie de retrouver du temps de jeu. J’ai hâte que le championna­t commence. Je veux retrouver au plus vite des sensations que j’ai perdues à Grenoble. » Vivement le 17 août et ce premier match à Montauban. Ce jour- là, il pourrait ne pas porter le numéro 15, mais le 14 ou le 11 (comme son tonton), car Julien Séron compte également le faire évoluer à l’aile de l’attaque. Mais peu importe, le dossard, Benoit veut tout simplement jouer et s’amuser. Par D.N. ■

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