Midi Olympique

« On ne va pas se cacher »

- Propos recueillis par Émilie DUDON emilie.dudon@midi-olympique.fr

Dans quel état d’esprit êtes-vous à l’aube de cette nouvelle saison ? Quand nous nous sommes retrouvés, nous avions tous hâte de reprendre. De voir les nouvelles têtes du groupe aussi. Il nous tarde les premiers matchs pour pouvoir se jauger par rapport aux autres équipes de ce Pro D2. L’idée, c’est de rebondir, de vivre une bonne saison et d’au moins disputer des phases finales pour retrouver confiance et prendre à nouveau du plaisir. La saison dernière a été compliquée à ce niveau-là… Vous parlez de phases finales. Un objectif a-t-il déjà été fixé concrèteme­nt ? Aucun mais il est évident qu’il n’est pas de finir dans le ventre mou. Notre effectif est bon, notre budget également, alors on ne va pas se cacher comme tout le monde en disant qu’on se prépare à jouer le maintien. Nous descendons de Top 14 alors nous allons essayer de jouer le haut de tableau, voilà. On verra ce qui se passera mais terminer dans les six premiers semble être un objectif raisonnabl­e. Il y a quelques années, Brive a connu une remontée directe. De nombreux joueurs, dont vous faites partie, ont choisi de rester malgré la descente. Est-ce l’une des principale­s forces du CABCL pour la saison à venir ? Quand tout ça s’est passé, nous nous sommes appelés avec tous les anciens et nous sommes dits que si quatre ou cinq d’entre nous restaient, le projet pourrait être intéressan­t. Nous sommes plus que cela à l’avoir fait finalement. La grosse ossature du groupe est là alors nous aurons un bel effectif pour lutter. En plus, des joueurs comme Arnaud Mignardi, Saïd Hirèche ou Guillaume Namy ont déjà connu une relégation et une remontée alors ils vont pouvoir tirer le reste de l’équipe vers le haut. À titre personnel, pourquoi avoir décidé de rester ? J’ai mon amie ici, ma petite vie aussi. Je suis dans ce club depuis quatre ans et j’y suis attaché. J’avais des contacts en Top 14, dont deux intéressan­ts, mais avec des clubs qui jouent aussi le maintien ou le bas de tableau alors j’ai préféré repartir sur de bonnes bases ici et profiter de la qualité de vie. Y a-t-il aussi une volonté de rachat ?

J’étais parti de Bayonne quand le club était descendu (en 2014-2015, N.D.L.R.) et je ne voulais pas partir à chaque relégation, par respect d’abord. Il faut assumer ce que nous avons fait et redonner au club ce qu’il nous a offert. Avez-vous vécu cette descente différemme­nt ? Oui dans la mesure où nous avions remporté onze matchs avec Bayonne. Nous y avions cru jusqu’au bout. Là, nous avons gagné seulement six rencontres, il y a eu un changement d’entraîneur­s… La saison a été vraiment longue. Ça a été plus dur. Et plus logique. Vous n’avez jamais joué en Pro D2. À quoi vous attendez-vous ? Tout le monde dit que ce championna­t est long, que les matchs sont compliqués l’hiver et que le rugby y est plus dur, plus rude. Je pense que nous aurons une belle équipe pour ce niveau. Nous avons confiance pour l’instant. ■

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