Midi Olympique

Béziers, Mauguio, Châteauren­ard, Léguevin, Thuir

VICE-CHAMPION LA SAISON DERNIERE, LE CLUB DES BOUCHES-DU-RHONE A AJOUTÉ UN QUATRIÈME TITRE À SON PALMARES EN L’EMPORTANT FACE À BOUCAU-TARNOS.

- Par Olivier GAGNEBIEN

Ils l’ont fait. « Deux ans que l’on tournait autour du pot, sourit le manager Daniel Saubier. Cette fois, on s’est nourri des erreurs du passé pour ne pas se tromper le jour de la consécrati­on. » Ils se sont fait peur, se sont peut-être dit qu’ils n’y arriveraie­nt pas, mais les maraîchers ont finalement décroché le Brennus. « On a eu un petit coup de pouce du destin, mais c’est vrai que l’on a douté », sourit aujourd’hui le technicien Nassim Bouaouali. Comme une belle récompense à une sacrée saison bouclée sur la terre de Villefranc­hede-Lauragais après un quasi sans faute. C’est-àdire un seul revers de six fois rien au bout de l’hiver face à son dauphin Saint-Jean-en-Royans conjugué à un partage de la mise, deux semaines plus tard, en Drôme provençale face à Tricastin. Point final. Bref, Châteauren­ard n’a laissé au cours de sa saison régulière que des miettes à ses adversaire­s. Jusqu’à ce dernier rendez-vous des play-offs où les maraîchers n’ont jamais rien lâché pour obtenir, au bout du suspense, face à Boucau Tarnos, le titre suprême et inscrire, en lettres majuscules, une nouvelle ligne dans le grand livre du club. Comme un retour sur un passé encore bien présent.

VINGT ET UN ANS D’ATTENTE

« C’est le quatrième bouclier dans l’histoire de notre club après ceux de 1992 et 1994 en groupe B et 1997 en nationale B », savoure Daniel Saubier.Vingt et un ans que le club patientait sagement pour goûter de nouveau à cette récompense.

Châteauren­ard a donc remis cela. Il y a un an, les maraîchers avaient déjà singulière­ment flirté avec le bouclier jusqu’à finir leur saison comme vices champions de France après s’être invités, un an plus tôt, à la table du grand huit. Il y a des signes qui ne trompent pas, des réussites qui ne demandent qu’un peu plus de temps. Et parce que dans ce club rouge et bleu, on ne manque pas de fierté, cette fois-ci a été la bonne. « Dans ce match face à Boucau, on est revenu de l’enfer, cela a été le match le plus compliqué à jouer, cela s’est joué sur l’état d’esprit, reconnaît Nassim Bouaouali, mais sur nos trois dernières saisons, ce résultat est mérité. Il est tout simplement la reconnaiss­ance du sérieux et du travail opéré depuis trois ans par tout un effectif. »

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Photo J-L. Robin Solide jusqu’au bout, Châteauren­ard a décroché son quatrième titre de champion de France après ceux de 1992, 1994 (Groupe B) et 1997 (Nationale B).

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