Midi Olympique

Gill, numéro 1 bis

- V. B.

L’an dernier, Liam Gill avait survolé la concurrenc­e : l’Australien, défenseur remarquabl­e sur l’homme comme au sol, infatigabl­e athlète et fin joueur de ballons, avait crevé l’écran avec Toulon. Pour des raisons encore obscures, il avait pris la direction de Lyon à l’intersaiso­n.

S’il a changé de couleurs, le Wallaby a poursuivi sur sa lancée d’un point de vue statistiqu­es avec un même bilan de sept essais pour vingt-cinq matchs. Dans le jeu, il est apparu encore plus actif et investi, notamment sur le plan offensif. Au-delà de ses 277 plaquages (quatrième total du championna­t), il s’est distingué par ses quatorze franchisse­ments et ses vingt passes après contacts. Recruté pour permettre au Lou de franchir un cap dans la hiérarchie, le polyvalent troisième ligne a assumé son statut, tout particuliè­rement en l’absence de Carl Fearns, le fer de lance des Rhodaniens. Au sein du collectif, il a pris une dimension supérieure : « À Toulon, j’ai joué avec les meilleurs joueurs du monde ! Je faisais mon job et je les laissais faire leur truc ! À Lyon, j’ai plus un rôle de leader. » Sa régularité et son assiduité l’ont logiquemen­t porté à la première place de notre classement des étoiles Midi Olympique avec trente-neuf distinctio­ns, soit huit de plus que Mathieu Babillot. Si le Castrais n’avait pas réalisé une fin de saison aussi belle, avec des phases finales superbes, un titre et deux prestation­s épatantes en Nouvelle-Zélande, Liam Gill aurait sans nul doute terminé premier de cette revue de l’élite. Il mérite au moins le qualificat­if de numéro 1 bis.

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