CONTINUER SON APPRENTISSAGE
DÉCOUVRANT LE PRO D2. CET INGÉNIEUR DE FORMATION CONTINUERA À TRAVAILLER À MI-TEMPS TOUT EN
Benjamin Doy symbolise la formation bressane. Le centre aborde ce saut dans l’inconnu que représente le Pro D2 avec respect mais sans appréhension : « Forcément, on se pose quelques questions. C’est un niveau dans lequel je n’ai jamais joué. Mais c’est un challenge attirant de s’y mesurer ! » Cette promotion n’a pas bousculé la vie d’un garçon à la tête bien faite. Désormais titulaire d’un diplôme d’ingénieur en génie civil (après cinq années d’études à l’Insa de Lyon), il travaille à mitemps dans une menuiserie. Pro D2 ou pas, il bossera ses dix-sept heures par semaine : « C’est compatible avec nos entraînements qui nous laissent nos après-midi libres ! »
Benjamin Doy n’avait pas programmé une carrière professionnelle : « Je pensais ne pas avoir pris le bon chemin ! La saison dernière, ça commençait à être intéressant. J’avais bien partagé le temps de jeu avec Mémé Perret ! » L’international suisse (par sa maman) a ainsi joué vingt matchs de Fédérale 1 élite, dont dix comme titulaire. Sa vitesse a régulièrement fait merveille. Elle lui sera encore précieuse en Pro D2 où il sera loin d’être le plus massif (1,73 m, 88 kg).
« J’AI COCHÉ LE RENDEZ-VOUS AVEC OYONNAX »
Fin juin, le fils du président de Nantua, Jean-Luc Doy (club qui a disputé la finale de Fédérale 3 et accédé à la Fédérale 2), a repris l’entraînement avec enthousiasme : « On se prépare au mieux, sur les bases de la saison passée. Cela nous permet de gagner du temps ! Nous avons droit à trois semaines assez intensives mais nous faisons quand même beaucoup de rugby. Après une semaine libre, nous allons rentre dans le dur avec les rencontres amicales ! »
Après les galops prévus à Aurillac et Vannes, le championnat pourra débuter : « Je n’ai pas de réel objectif, de rêve, sauf celui du maintien évidemment. Je vais prendre ça au jour le jour ! Mais, quand même, j’ai coché le rendez-vous avec Oyonnax. Car j’ai passé toutes mes années espoirs là-bas ! »