La relève est déjà là
S’il faut prendre ici les paris, alors commençons par les moins risqués. Pour commencer : les Lyonnais Félix Lambey et l’Agenais
Denis Marchois poursuivront leur ascension l’année prochaine. Après tout, qu’est-ce qui les en empêcheraient ? Ces deux-là sont taillés pour le haut niveau, et leurs statistiques de temps de jeu indiquent qu’ils sont déjà des cadres de leurs effectifs respectifs. Avec 1 603 minutes, Marchois fait partie des joueurs les plus utilisés du championnat. Lambey, lui, a légèrement moins joué (1 134 minutes) mais il faut dire qu’il s’est partagé les matchs avec ses coéquipiers Oosthuizen (1 198 minutes) et Roodt (1 147 minutes). À un quart d’heure près, Lambey a donc autant joué que Hendrick Roodt. Et il a disputé son premier test avec le XV de France, en Nouvelle-Zélande le 23 juin dernier. Le jeune LYonnais s’est même illustré par une percée plein fer dans la défense néozélandaise peu après son entrée en jeu. D’autres paris ? Allez. On parie que Thomas Jolmes, Florian
Verhaege et Swan Rebbadj augmenteront leur temps de jeu dans leurs clubs respectifs de La Rochelle, Toulouse et Toulon. Après deux saisons à Grenoble, Jolmes a accumulé, pour la première fois de sa carrière, le seuil des dix titularisations toutes compétitions confondues. Certes, il a profité de plusieurs blessures à La Rochelle, mais il a montré de belles dispositions. Idem pour Verhaege, qui fut soumis à une forte concurrence avec Maestri, Gray et Tekori. « Mama » étant parti pour le Stade français, le jeune deuxième ligne peut tirer son épingle du jeu. À Toulon, Swan Rebbadj a signé des débuts prometteurs. Sa mobilité et son agressivité ont fait du bien au RCT. Mais pas assez longtemps malheureusement. Après onze apparitions dont neuf en tant que titulaires, l’ascension de Rebbadj a été stoppée par une blessure. À charge de revanche, donc. Pour clore ces paris, prenons en deux concernant deux joueurs encore plus jeunes, et fraîchement auréolés d’un titre de champion du monde : le Grenoblois Kilian Geraci et le Rochelais Thomas Lavault qui furent les grands artisans du titre des Bleuets. Déjà identifiés comme de potentiels prétendants au Mondial 2023 qui se tiendra en France, il faut néanmoins rappeler que le chemin vers cet événement majeur est encore long. Geraci a disputé 18 rencontres avec le FCG, mais seulement six en tant que titulaire. Quant à Lavault, il espère signer ses premières apparitions avec le Stade rochelais l’année prochaine. Point positif, tout le monde connaît aujourd’hui sa valeur. Et plus spécialement le nouvel entraîneur des avants rochelais Grégory Patat, qui l’a entraîné ces dernières années en Espoir. Le pari est donc alléchant…