De la mobilité partout

S’il est une vertu évidente dans le profil du groupe toulousain, elle réside bien en cette capacité à déplacer le ballon et les hommes. En effet, le staff a bâti un effectif qui s’accorde au projet de jeu proposé. Ainsi, à la charnière, Antoine Dupont et Zack Holmes ont apporté un nouveau souffle l’an passé, grâce à leur vitesse, à la fois de course et d’exécution. Un registre dans lequel Sébastien Bezy s’illustre aussi et dans lequel Romain Ntamack devrait parfaitement s’intégrer. Une aubaine pour le triangle de derrière stadiste. Si les Cheslin Kolbe, Thomas Ramos, Maxime Médard et Yoann Huget ont brillé la saison dernière, inscrivant tous au minimum six essais, c’est également parce qu’ils ont profité de cette faculté à leur dégager des espaces sur les extérieurs. Voilà pourquoi, malgré le départ de Fickou par exemple, le registre passeur de Maxime Mermoz, le talent de Pierre Fouyssac pour créer des intervalles ou le punch de Pita Akhi pourraient faire des merveilles. Enfin, ces profils ne se retrouvent pas que dans la ligne de trois-quarts. Si les fondamentaux, à savoir la conquête et la guerre des rucks, restent toujours aussi primordiaux, les

Baille, Pointud, Faumuina, Gray, Tekori, Verhaeghe, Cros, Axtens, Kaino ou Placines sont tous des joueurs capables de couvrir beaucoup de terrain et de participer pleinement au jeu.