Quatre mesures dès cette saison
L’observatoire médical FFR-LNR a isolé quatre « principaux facteurs de risques » de blessures dans le rugby d’aujourd’hui : la progression du temps de jeu, l’augmentation des phases dynamiques, des joueurs plus lourds et plus rapides mais aussi plus d’affrontement et moins d’évitements lors des matchs. Sur les dix préconisations formulées pour le rugby professionnel, quatre seront mises en place dès la saison 2018-2019 : il sera désormais possible d’effectuer jusqu’à douze remplacements (ainsi, les joueurs remplacés pour des raisons tactiques pourront revenir en jeu pour remplacer un autre joueur) ; un membre du personnel médical ou paramédical
(un médecin ou un kiné) de chaque équipe pourra suivre son équipe le long de la ligne de touche durant les matchs ; l’ensemble des clubs de Top 14 devront disposer d’un médecin à mi-temps et de deux kinés à plein temps hors des temps de matchs ; le carton bleu, qui permettra à l’arbitre de signaler tout signe évident de commotion cérébrale, sera introduit en Top 14 et en Pro D2 et entraînera la sortie définitive du joueur. Des discussions ont encore eu lieu la semaine dernière concernant les charges de travail et d’entraînement des joueurs. À l’étranger, World Rugby travaille avec l’Irpa sur la possibilité de réduire les charges d’entraînement également. Par ailleurs, une expérimentation sera en cours en deuxième division anglaise la saison prochaine, qui consistera à modifier la hauteur légale des plaquages au niveau des aisselles. On parle également, outreManche, d’interdire les matchs sur les pelouses synthétiques.