UNE DYNAMIQUE À ENTRETENIR
APRÈS DEUX BELLES SAISONS DE FÉDÉRALE 3, TOURNON-TAIN REJOINT LA FÉDÉRALE 2 AVEC UN AN D’AVANCE SUR SON PLANNING.
Il y a trois ans, Frédéric Gélibert, ancien joueur et président du club, présent depuis plus de quarante ans, reprenait la présidence du FCTT. Depuis quelque temps, l’équipe ne parvenait à prendre le bon wagon en Fédérale 3 et regardait plus souvent vers le bas que vers le haut. L’objectif était simple : accéder au niveau supérieur dans les quatre ans. « En trois ans c’est fait », se réjouit dans un sourire le dirigeant, qui passera la main en septembre, à Christophe Savel, partenaire du club.
En coulisses, les dirigeants et les partenaires n’ont pas ménagé, le budget prenant de la hauteur pour dépasser les 400 000 euros la saison dernière. Sur le terrain, les joueurs ont terminé les deux dernières saisons régulières à la première place de leur poule. En ce printemps, l’équipe, emmenée par deux entraîneurs expérimentés, Julien Devise et Frédéric Bret, n’a pas tremblé au moment de décrocher son billet pour la Fédérale 2.
Situé de part et d’autres du Rhône, sur les communes de Tain L’Hermitage et Tournon-surRhône, le club retrouve un peu de lustre. Et il ne prend pas ombrage de l’ambition et de la montée en puissance de son voisin, Valence-Romans. « Les éducateurs sont parfois chagrinés de voir partir leur meilleur joueur chez notre voisin, qui a repris les jeunes du Rovaltain, reconnaît le président. De notre côté, nous pouvons récupérer des joueurs espoirs, qui ne sont pas conservés pour la Fédérale 1. Il y a beaucoup de retombées positives. Les échanges sont bons. »
CRÉATION D’UNE CLASSE À HORAIRE AMÉNAGÉE
Le FCTT n’en n’oublie pas, pour autant, de se structurer avec la création la saison prochaine d’une classe à horaire aménagée. Il reste maintenant aux joueurs à entretenir la bonne dynamique créée il y a trois ans. Avec le renfort attendu d’une quinzaine de joueurs, dans une poule orientée vers le nord, dans laquelle figurent ses proches voisins, Annonay et SaintJean-en-Royans.
« L’objectif sera de viser un bon maintien, conclut Frédéric Gélibert. Voire de viser plus haut si c’est possible. »