Midi Olympique

« Je me suis toujours préparé sur cette plage »

DIDIER CODORNIOU - maire de Gruissan LE DOUBLE CHAMPION DE FRANCE ET ANCIEN INTERNATIO­NAL FRANÇAIS REVIENT SUR LE TOURNOI DE BEACH-RUGBY QU’IL A TENU À RELANCER, IL Y A QUATRE ANS.

- par Q. P. Propos recueillis

En tant que maire de Gruissan, considérez-vous que cette édition est une réussite ?

Bien sûr, parce que dans l’organisati­on, ça a été très bien pensé. Nous avons dû refuser plusieurs équipes, car il y avait déjà pratiqueme­nt un millier de joueurs ! Pour Gruissan c’est un événement très réussi, bien organisé et bien structuré. Cela confirme notre montée en puissance dans le beachrugby, autant pour les garçons que pour les filles.

Le rugby féminin semble vous tenir à coeur…

Oui, on observe que c’est la discipline qui attire le plus de filles sur les plages en France. Donc je suis d’autant plus touché quand je vois que les féminines viennent en nombre. J’ai toujours considéré qu’en termes de promotion et de jeu, c’est extrêmemen­t agréable de les voir jouer.

Ce doit être une grande satisfacti­on personnell­e surtout, étant donné que c’est vous qui avez voulu lancer une nouvelle formule.

On voulait redonner au rugby ses lettres de noblesse dans le respect et le fair-play. Dans l’état d’esprit le tournoi précédent avait dérivé pendant quelques années. Mais depuis que l’Aviron gruissanai­s s’occupe de toute l’organisati­on avec l’office de tourisme, c’est beaucoup plus sérieux. On peut faire la fête car c’est aussi le but dans cette période de vacances, mais dans le respect du rugby. Là où je suis vraiment ravi, c’est que l’état d’esprit est préservé, et c’est la valeur ajoutée de notre sport. Beaucoup de matchs ont été joués et pourtant il n’y a eu aucun accrochage. Les équipes sont vraiment respectueu­ses des règles malgré le passage du flag au toucher.

Ce changement de règle a-t-il modifié beaucoup de choses ?

Finalement le toucher correspond à un jeu plus rapide et cela peut créer des différence­s. Contrairem­ent au flag où il faut attendre de remettre sa banderole avant de reprendre le jeu, le toucher permet un rythme plus élevé.

L’ambition est-elle de développer ce tournoi davantage ?

On garde toujours cet objectif des mille participan­ts. Mais c’est aussi grâce à tous les partenaire­s que l’on peut réaliser un événement pareil. RTL2, le Midi olympique, l’Indépendan­t, etc. On a une approche avec Eurosport et on est prêt à monter en puissance en permettant aux télévision­s de venir filmer ce tournoi qui a belle allure.

Quelle est votre histoire personnell­e avec le beach rugby ?

Quand j’étais jeune, je me suis toujours préparé sur cette plage des Chalets. Avant et pendant ma carrière j’y jouais beaucoup au rugby et au foot aussi. J’en sais quelque chose, ça fait du bien aux joueurs et même les quelques profession­nels présents au tournoi ! Ça leur donne du jus ! Puis cette plage est large et très agréable. Le réchauffem­ent climatique et la montée des eaux impactent fortement les plages, sauf à Gruissan où l’on bénéficie d’un littoral et de courants favorables. Ce qui permet de profiter de cette large plage.

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